L’UdeM espère accroître le nombre d’étudiants internationaux souhaitant y faire des études de deuxième et de troisième cycles. Les ententes visent spécifiquement les élèves de nationalité mexicaine et colombienne, qui s’inscrivent dans un programme de diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS), de maîtrise ou de doctorat. Les ressortissant·e·s restent admissibles, même sans résider dans l’un des deux pays.
Les partenariats lient l’Université à deux organismes mexicains et un colombien. Pour obtenir le financement, la personne candidate doit préalablement acquérir une lettre d’acceptation dans un programme d’études de l’UdeM admissible, avant de pouvoir soumettre une demande auprès de l’un des organismes.
La Fondation mexicaine pour l’éducation, la technologie et la science (FUNED) offre pour sa part un soutien composé à 90 % d’un prêt remboursable. L’aide pécuniaire varie de 5 000 à 30 000 dollars américains (de 6 400 à 41 000 dollars canadiens environ) pour effectuer des études de deuxième cycle universitaire à l’étranger.
Le remboursement doit ensuite se faire dans les cinq ans suivant la diplomation, au taux d’intérêt fixe et annuel de 7,95 % et après un délai de grâce de six mois.
Les études doivent se faire soit dans l’une des 200 meilleures universités du classement mondial de Quacquarelli Symonds (QS), soit faire partie de l’un des 100 meilleurs cursus selon le Financial Times. Le programme peut se suivre en présentiel, en ligne, ou selon un mode hybride, précise la FUNED sur son site Internet.
Le second organisme mexicain, le Fonds pour le développement des ressources humaines (FIDERH), est un portefeuille fédéral administré par la Banque du Mexique. Celui-ci n’accepte que les formations en présentiel. Pour un DESS, le prêt annuel est d’environ 28 000 dollars canadiens. Le montant du prêt double pour atteindre 56 000 dollars canadiens pour une maîtrise ou un doctorat. Le remboursement se fait sur dix ans, après un délai de grâce d’un an, et selon un taux mensuel fixé par la Banque.
Enfin, l’UdeM a conclu une entente avec l’organisme colombien COLFUTURO. Celui-ci offre un soutien pouvant atteindre jusqu’à 50 000 dollars américains (environ 68 400 dollars canadiens), selon le rendement universitaire et la qualité du programme d’études, et ce, quelle que soit la durée du cursus. Les récipiendaires peuvent toutefois réduire la part du prêt à acquitter jusqu’à 20 % du montant initial, s’ils retournent travailler en Colombie après leur diplomation, en dehors de la capitale de Bogotá.
