Selon un article de Violette Cantin publié dans Le Devoir le 23 janvier dernier, les étudiant·e·s en médecine de l’Université Laval auraient été informé·e·s par courriel le 12 janvier de la possibilité d’être envoyé·e·s en région pour effectuer leur externat.
Cette option, appelée « externat longitudinal intégré » (ELI), donne l’occasion aux étudiant·e·s qui la choisissent d’effectuer leur première année dans un hôpital en région plutôt que d’enchainer des stages de six semaines dans des hôpitaux de la ville de Québec. Jusqu’ici, les étudiant·e·s choisissaient la formule qui leur convenait le mieux. Toutefois, très peu se tournaient vers les hôpitaux en région, ce qui a manifestement poussé l’Université à décider qu’un tirage au sort désignerait les élu·e·s.
Plusieurs étudiant·e·s ont déjà manifesté leur mécontentement par le biais d’une pétition, qui a récolté plus de 300 signatures. L’Université a mis le processus en pause à sa réception et annulé le tirage au sort sans annoncer de nouvelle date de reprise.
Les étudiant·e·s invoquent notamment les risques sur la santé mentale de devoir quitter leur entourage et Québec, et demandent à l’Université de diviser le année de stage en périodes de six semaines afin de toucher davantage d’étudiant·e·s, mais celle-ci répond pour l’instant que cette solution ne répond pas aux besoins des ELI.