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Les écoles d’été de l’UdeM : un apprentissage non conventionnel et intensif

De la guerre entre la Russie et l’Ukraine à la politique américaine de Donald Trump ou de Joe Biden, les 16 cours d’été crédités couvriront des enjeux sociopolitiques chauds du moment. Chacun d’eux s’étendra sur une semaine, du lundi au samedi, et prendra la forme d’interventions et de discussions avec de nombreux conférenciers. Les étudiant·e·s peuvent s’y inscrire dès le mois de février.

Trois cours se donneront, comme l’année dernière, hors des murs de l’UdeM. L’un d’eux portera sur les contestations de politiques migratoires au sein de l’Union européenne et aura lieu à la station de biologie des Laurentides de l’Université. Les deux autres permettront aux participant·e·s de traverser l’océan Atlantique et de vivre une brève expérience d’études à l’international.

Des cours à l’international

 Les étudiant·e·s pourront en effet s’envoler en direction de l’Allemagne et vivre une expérience d’apprentissage immersive pour apprendre son histoire grâce à ses monuments. Le cours abordera notamment la question de l’identité nationale dans la ville de Weimar, riche de sites historiques et décrite comme «la plus allemande des villes allemandes». Le cours consistera alors en des visites de musées et de sites commémoratifs en compagnie de spécialistes locaux.

En partenariat avec l’Université des Philippines, les écoles d’été donnent également l’option aux étudiant·e·s des deux universités «de saisir [par l’entremise de leur voyage] les enjeux épistémologiques, éthiques et pratiques associés aux différentes méthodologies de recherche qualitative».

Comment ça fonctionne?

Les écoles d’été représentent la même charge de travail qu’un cours d’été régulier et comprennent, en plus des modalités d’évaluations établies par les titulaires un travail préparatoire à faire en amont. En plus d’être ouverts aux étudiant·e·s de cycles supérieurs et à celles et ceux en fin de baccalauréat admissibles, ces cours le sont également «aux membres d’ONG, de la fonction publique, aux avocats, journalistes, diplomates, professeurs et cadres d’entreprises, ainsi qu’aux citoyens intéressés», précise le site Internet du CÉRIUM.

Les personnes qui ne sont pas étudiantes pourront ainsi assister à la conférence de leur choix en s’acquittant des frais d’inscription relatifs à celle-ci.

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