Depuis lundi matin, les étudiants des programmes de psychologie clinique et de neuropsychologie clinique* ont été invités à se désinscrire, jusqu’à ce que les doctorants en psychologie du Québec aient obtenu une offre pour la rémunération des stages et des internats. Ils ont également été conviés à un rassemblement, le « midi désinscription » au pavillon Marie-Victorin le 1er septembre.
« Le but est de mobiliser les gens pour qu’ils se désinscrivent de façon solidaire, ensemble », indique la présidente de l’AÉCSPUM, Jessica Bérard. Selon elle, « plusieurs dizaines d’étudiants » se sont réunies au moment du dîner, afin de procéder à sa désinscription officielle et obtenir les informations nécessaires.
La désinscription est la première étape dans le processus de boycottage. « Cette mesure a été décidée en accord avec le Département pour minimiser les impacts sur le parcours des doctorants », ajoute Jessica Bérard. De cette manière, ils prennent seulement le risque de perdre une année, dépendamment des programmes, et peuvent conserver leur statut à temps plein ainsi que leurs bourses.
« Nous sommes toujours en contact avec la direction et la clinique, que nous tenons informées du mouvement, précise la présidente de l’AÉCSPUM. La communication est bonne, ils soutiennent le mouvement. » L’Association, et celles des autres universités québécoises attendent une réponse du gouvernement au cours de l’automne.
Une pétition va également être déposée au cours du mois de septembre à l’Assemblée nationale, signée par plus de 10 000 personnes dans tout le Québec. Un nouveau référendum pourrait avoir lieu dans le cas où les associations étudiantes de l’UQAM, de l’UdeS ou l’ULaval cessent le boycottage des stages et des internats.
* À l’exception des Stages – relation PSY7948 et des milieux rémunérant au-delà de 25 000$ par an.