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Les discours de La Meute au cœur de recherches

L’étude des chercheurs Samuel Tanner de l’UdeM et Aurélie Campana de l’Université Laval n’a révélé aucun geste répréhensible ni de contenu appelant explicitement à la violence, mais a démontré une stigmatisation envers les personnes de confession musulmane. « La banalisation peut affecter le climat social et elle contribue à des actions nocives envers des groupes ou des individus, tel que documenté dans les cas de crimes haineux à l’endroit des femmes et des membres de la communauté LGBTQ+ », précisent les chercheurs.

Leurs recherches se sont axées sur l’analyse des publications trouvées sur la page Facebook « privée » du groupe identitaire La Meute, sur une période allant d’octobre 2015 à septembre 2016, ainsi que sur les jours qui ont suivi l’attaque de la grande mosquée de Québec en 2017. L’article a été publié le 26 avril dernier sur la plateforme de la revue académique anglophone Global Crime.

Ce qui ressort de l’étude sur un plan idéologique est la peur de « l’envahissement islamique ». Le groupe Facebook, qui recense environ 40 000 personnes, ne compte qu’un petit pourcentage de membres très actifs sur la page, d’après les chercheurs.

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