Les défis de la fin de session

La FAÉCUM se donne comme objectif de minimiser les répercussions des nouvelles mesures prises pour faire face à la COVID-19 sur le parcours universitaire des étudiants. « Il porte à croire qu’il ne sera pas possible de reprendre les activités en présentiel d’ici la fin de la session, l’objectif est donc de permettre aux étudiants de la compléter et de réduire les impacts sur leur parcours d’études », annonce la secrétaire générale de la FAÉCUM, Sandrine Desforges.

La Fédération affirme être consciente que la reprise des cours à distance peut être plus compliquée pour certaines personnes. Sandrine mentionne notamment les parents-étudiants, les étudiants en situation de handicap ou encore ceux qui n’ont pas accès à un ordinateur ou à certains logiciels. « C’est pour ça qu’on travaille à mettre en place des mesures additionnelles, qui vont permettre une plus grande flexibilité pour répondre aux besoins de chacun », affirme-t-elle.

Les nouvelles mesures d’enseignement

D’après la secrétaire générale de la FAÉCUM, une commission d’études s’est réunie cette semaine afin de réfléchir aux différentes mesures à mettre en place.

De manière générale, les professeurs maintiennent leurs évaluations. Cependant, l’une des mesures adoptées est l’interdiction d’imposer aux étudiants toute évaluation ou remise de travaux pendant la semaine de suspension actuelle. « De plus, la première séance de cours qui va marquer la reprise des cours ne peut pas être consacrée à une évaluation, ajoute Sandrine. Il faut que les étudiants aient cette latitude pour s’informer sur les prochaines modalités d’enseignement et aussi pour pouvoir laisser tomber un peu la pression. »

Les étudiants ne devront plus fournir de billet médical à leur professeur afin de justifier une absence à une évaluation, d’après Sandrine. « À partir de maintenant, les étudiants qui ne pourront pas participer à une évaluation, par exemple les parents étudiants, les étudiants internationaux qui ont dû retourner dans leur pays, ou simplement les personnes affectées sur le plan psychologique, vont pouvoir remplir un formulaire d’autodéclaration, et donc se déclarer eux-mêmes inaptes », précise-t-elle.

La Commission des études a également affirmé que la date limite afin d’abandonner un cours est reportée à dans deux semaines.

Cette semaine, la FAÉCUM a adressé une demande à l’UdeM pour donner la possibilité aux étudiants d’annuler leur session et d’être remboursés. Aucun engagement n’a été pris pour l’instant, et la Fédération attend une réponse de l’Université.