Campus

Les chefs de partis à l’Université

«À l’approche de la campagne électorale provinciale, on a cherché ce qu’on pouvait faire sur le campus pour rapprocher la communauté étudiante et la classe politique, raconte le secrétaire général de la FAÉCUM Matis Allali. Et ce, en incluant les enjeux de l’enseignement supérieur.» Sur la base de cette réflexion est née l’idée de faire intervenir les chefs de partis sur le campus.

L’UdeM et la FAÉCUM ont ainsi pensé à organiser un débat, indique Matis. «Le problème est que les débats en campagne sont très complexes avec les chefs de partis, en raison du temps de parole très strict à respecter», explique-t-il.

Les chefs de partis, comme Jean-François Lisée, premier invité à s’exprimer le 11 septembre, viennent chacun leur tour. Leurs interventions prennent la forme de conférences et sont suivies d’une période de questions. Plusieurs moyens permettent de récolter les questions des étudiants avant et pendant le débat. «Pour poser les questions, cela va fonctionner avec un mot-clic Twitter et Facebook», détaille le secrétaire général.

Pour Matis, la démarche de la FAÉCUM permet ainsi aux étudiants d’accéder de façon privilégiée à des personnes qui paraissent inaccessibles. « On les voit à la télé, dans le journal, on les entend à la radio, mais c’est rare de pouvoir leur poser des questions sur les choses qui nous préoccupent», ajoute-t-il.

Le secrétaire général soutient qu’il existe un engouement pour ce type d’événement. «On voit que les étudiantes et les étudiants ont envie d’aller poser leurs questions, ont envie d’avoir des réponses concrètes et pas juste des réponses détournées qu’on donne aux journalistes, développe-t-il. On offre une tribune tant aux partis qu’aux étudiantes et étudiants.»

Le Parti libéral du Québec ainsi que la Coalition Avenir Québec n’ont, à ce jour, pas confirmé leur présence. La prochaine conférence accueillera le co-porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois, le 24 septembre prochain à midi.

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