- À la CADEUL
La priorité de la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) est la défense des droits et intérêts des étudiants. Son président, Thierry Bouchard-Vincent, mentionne une trentaine de dossiers en cours.
Propos recueillis par Camille Feiresen
Quartier Libre : Quels sont les principaux chantiers qui seront mis de l’avant pour les étudiants de Laval en 2016 ?
Thierry Bouchard-Vincent : Nous allons faire une grande campagne sur la valorisation de l’engagement des étudiants. Nous comptons aussi emprunter la campagne de sensibilisation de l’UdeM sur le consentement sexuel. On pense aussi consommation responsable dans les soirées, harcèlement et cyberintimidation. Parmi les autres dossiers importants, nous avons des assurances collectives qui vont être ouvertes pour la première fois cet hiver, comme à l’UdeM. Nous allons également ouvrir un restaurant à la carte, Le Cercle universitaire. Nous voulons proposer un endroit dans lequel les gens se retrouveront et où des colloques pourront être organisés. Enfin, nous venons de finir de travailler sur les cours en ligne.
Q.L. : Avez-vous des positions que vous comptez mettre de l’avant auprès du gouvernement concernant l’enseignement supérieur et la recherche ?
T.B-V. : Le système de financement de l’enseignement supérieur fait partie de nos priorités. Nous allons nous pencher sur la crise du financement des universités. Nous proposons un financement par cohorte basé sur les besoins de la formation plutôt que sur le nombre d’étudiants. Aussi, nous souhaitons mettre en avant notre solution de financement qui est le Fonds des services de santé et d’éducation postsecondaire (FSSEP). Nous avons fait une étude d’impact économique que nous allons publier au début de la session d’hiver.
Note : Avec le FSSEP, la CADEUL et l’Université Laval proposent que les entreprises québécoises participent au financement de la formation des étudiants à l’aide de cotisations (un montant compris entre 0,3 % et 0,6 % de leur masse salariale). Ce revenu additionnel permettrait de combler le manque à gagner des réseaux collégial et universitaire et d’améliorer le programme d’aide financière aux études, selon l’Université et la CADEUL.
- À l’AéESG
Développer la notoriété de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (ESG) fait partie des objectifs de son association étudiante, l’AéESG. Sa présidente, Ariane Dugas-Angrignon, présente les points phares qui seront défendus cette année.
Propos recueillis par Félix Lacerte-Gauthier
Quartier Libre : Quels sont les principaux chantiers qui seront mis de l’avant pour les étudiants de l’ESG en 2016 ?
Ariane Dugas-Angrignon : À l’interne de l’association, il y a les règlements généraux qu’on veut faire adopter. Nous travaillons depuis un an sur ce projet qui sera déposé auprès de nos membres prochainement afin que le changement puisse être fait. De plus, à l’échelle de l’UQAM, il y a un nouveau plan stratégique sur le campus [NDLR : les projets de l’UQAM pour la période 2015-2020 comportent 16 objectifs tels que gérer les technologies numériques, développer les échanges internationaux et diversifier les profils étudiants]. Nous avons été très actifs dans ce dossier. À l’externe, notre défi cette année sera de contribuer à la mise en place de l’Union étudiante du Québec (UEQ) à laquelle nous venons de nous affilier.
Q.L. : Avez-vous des positions que vous comptez mettre de l’avant auprès du gouvernement et de votre direction ?
A.D-A. : Nous avons plusieurs intérêts, comme les stages. Beaucoup d’étudiants de l’ESG doivent en faire durant leurs études, mais il y a toujours la question de la rémunération, entre le nombre d’heures de travail et les crédits alloués, les stages obligatoires ou facultatifs. Nous avons émis un rapport l’an passé comprenant des recommandations. Aussi, nous comptons mettre de l’avant la situation des parents étudiants. Nous avons pris conscience qu’ils étaient nombreux à l’ESG et nous avons rendu un rapport, préparé avec le Comité parents étudiants de l’UQAM au début décembre. Enfin, la qualité de l’enseignement fera toujours partie de nos préoccupations. Nous avons avons compris en 2015 que la qualité des cours avait parfois été touchée par l’augmentation du nombre d’étudiants en classe à l’ESG.