L’éducation contre la violence

icone Campus
Par Marianne Castelan
vendredi 8 juin 2018
L’éducation contre la violence
L'école d'été intitulée Université d’été Trajetvi sur la violence conjugale et la violence faite aux femmes est recommandée pour les intervenants et praticiens des milieux communautaire, de la santé et des services sociaux, policier, judiciaire et correctionnel. (Crédit photo : pixabay.com I ninocare)
L'école d'été intitulée Université d’été Trajetvi sur la violence conjugale et la violence faite aux femmes est recommandée pour les intervenants et praticiens des milieux communautaire, de la santé et des services sociaux, policier, judiciaire et correctionnel. (Crédit photo : pixabay.com I ninocare)
Une université d’été consacrée à la violence conjugale et à celle faite aux femmes se tiendra du 20 au 24 août à l’UdeM. Destiné aux professionnels, le programme propose une formation à la fine pointe des connaissances et de la recherche actuelle.

Pour sa troisième édition, le programme abordera différentes formes de violence à l’encontre des femmes, des plus évidentes aux moins connues, telles que la violence obstétricale ou encore la traite des femmes à des fins d’exploitation sexuelle. La formation abordera notamment les questions de l’ampleur de la violence conjugale au Québec, et l’accès des femmes à la justice en contexte criminel et pénal. Toutefois, l’angle privilégié cette année se portera sur les violences conjugales.

La coordonnatrice générale de Trajetvi (un projet de recherche et d’action qui se penche sur ces questions et organise la formation), Sylvie Gravel, raconte que l’initiative de créer cette formation est venue des travaux menés par le groupe. « Nous avons plusieurs résultats de recherche que nous voulions mettre en valeur et qui nous semblaient intéressants de partager avec les professionnels œuvrant dans le milieu de la violence envers les femmes », explique-t-elle. Mme Gravel insiste sur le fait que la formation est fortement axée sur les pratiques de terrain en milieu communautaire.

Pour elle, les mouvements actuels d’émancipation comme le #metoo sont importants, car ils peuvent sensibiliser la population à la violence subie par les femmes. « D’autant plus que ce sont des femmes pour la plupart connues du public qui ont fait ces dénonciations à l’égard d’hommes tout aussi connus », ajoute-t-elle.

La formation est destinée aux professionnels dans une optique de formation continue. Néanmoins, des étudiants des cycles supérieurs peuvent y assister et se faire créditer cette formation comme un cours.