Le TUM présente Les Orignals

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Par Timothée Beurdeley
mercredi 4 novembre 2015
Le TUM présente Les Orignals
Les Orignals est la première production du TUM cette année. Le théâtre de l’université a mobilisé deux étudiantes pour écrire la pièce, une pour la mettre en scène et sept autres pour l’interpréter.
Les Orignals est la première production du TUM cette année. Le théâtre de l’université a mobilisé deux étudiantes pour écrire la pièce, une pour la mettre en scène et sept autres pour l’interpréter.
Le Théâtre Université de Montréal (TUM) présente une lecture théâtrale de la pièce Les Orignals écrite par les étudiantes Miriam Bolduc et Emilie Coulombe les 6 et 7 novembre au Studio-théâtre de l’UdeM.

Le décès d’une grand-mère devient l’occasion pour quatre amis d’enfance de se réunir et de voir leur passé ressurgir. « C’est une pièce sur le deuil, la mémoire et l’oubli, explique l’étudiante à la maîtrise en littératures de langue française Miriam Bolduc, qui a co-écrit le texte avec l’étudiante au même programme Émilie Coulombe. On s’est demandé comment la mémoire pouvait être contaminée par l’oubli, être défaillante, trouée, parfois cruelle aussi. »

Derrière le titre énigmatique de la pièce se cache une métaphore du surgissement, raconte la co-auteure. La pièce tourne autour de l’idée d’imprévu, de l’incontrôlable qui surgit, comme un orignal sur la route. « C’est un sujet fort mais on rit beaucoup, assure Miriam. La tonalité est grinçante et l’ironie très présente ! »

Avec cette représentation, le TUM renoue avec la lecture théâtrale, une pratique qui permet de faire découvrir un texte et d’en tester la compréhension, la structure auprès du public. « Une lecture théâtrale, c’est vraiment joué, rappelle la metteure en scène et étudiante à la maîtrise en études cinématographiques Charlotte Gagné-Dumais. On travaille beaucoup sur la précision dans l’interprétation pour mettre en valeur le texte, c’est un défi pour les comédiens. »

Les deux auteures n’ont pas été associées à ce travail. Elles découvriront la lecture proposée par la troupe du TUM pour la première fois vendredi. Une démarche qui, elles espèrent, nourrira le travail de réécriture de la pièce. « Nous avons laissé Charlotte s’approprier le texte à sa façon, explique Miriam. On a hâte de découvrir ce nouveau regard sur notre travail, c’est vraiment intéressant car on va sans doute retravailler la pièce par la suite. »

Le TUM a réuni la créativité des trois étudiantes pour proposer deux soirées qui viennent enrichir sa programmation traditionnelle. La représentation de vendredi sera suivie d’une discussion avec la troupe et les auteures.