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Le SÉSUM contre la transformation institutionnelle

 « Le processus actuel semble être une fumisterie [sic] dans la mesure où l’Université a lancé des consultations sur le campus sans avoir réellement identifié les problèmes auxquels on veut s’attaquer », affirme l’étudiant à la maîtrise en anthropologie et responsable aux affaires externes du SÉSUM, Hubert Pineault. Selon lui, il va être difficile de dégager des pistes de solutions viables à partir de la consultation qui vient d’être lancée par l’Université.

Même si le SÉSUM n’est pas encore membre de l’Assemblée universitaire, il y siège déjà à titre d’observateur. « L’Assemblée universitaire a été évacuée de la discussion sous prétexte qu’il y aura un comité qui sera établi et se rapportera à elle. Un comité dont on sait très peu de choses », précise Hubert. Celui-ci convient que certains changements au niveau des structures de l’UdeM sont souhaitables, mais dénonce l’opacité de la démarche actuelle.

« L’idée d’un comité plus vaste a été proposée lors d’une des dernières assemblées universitaires, mais a été défaite par une seule voix », constate Hubert. Selon lui, le comité aurait disposé d’un mandat plus vaste que celui prévu par les consultations de l’Institut du Nouveau Monde (INM) en cours.

L’exécutif du SÉSUM se réunira le 17 mars prochain pour statuer sur plusieurs dossiers importants, dont celui entourant la transformation institutionnelle et le récent vote de grève adopté dans le cadre des négociations salariales avec l’UdeM. Le conseil syndical du SÉSUM, instance représentative qui sert d’intermédiaire entre l’assemblée générale et le conseil exécutif, devrait aussi être convoqué au cours des prochaines semaines.

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