Le savoir n’a pas d’âge

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Par Dusan Damnjanovic
mardi 2 décembre 2014
Le savoir n'a pas d'âge
La popularité de l'Université du troisième âge est grande dans la région de Trois-Rivières, qui est composée de la plus forte proportion de personnes âgées de 65 ans et plus au Québec selon le dernier recensement.
Crédit photo : Courtoisie UQTR
La popularité de l'Université du troisième âge est grande dans la région de Trois-Rivières, qui est composée de la plus forte proportion de personnes âgées de 65 ans et plus au Québec selon le dernier recensement.
Crédit photo : Courtoisie UQTR
Née en 1976 à Sherbrooke, l'Université du troisième âge (UTA) est présente dans 12 régions du Québec, dont à Trois- Rivières où elle y fête ses cinq ans. Les inscriptions y ont plus que doublé au cours des dernières années, atteignant 1762 cet automne à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
«Les étudiants viennent car ils sont à la retraite et souhaitent recréer un réseau social et acquérir de nouvelles connaissances.»
Suzanne Forcier, commis à la formation continue à l’Université du troisième âge

« Il n’y a ni études, ni travaux, ni examens, indique la commis à la formation continue à l’UTA, Suzanne Forcier. Les élèves viennent uniquement pour le plaisir. »

Les formations, qui sont à la fois magistrales, sous forme d’atelier ou de conférence, s’adressent aux personnes de 50 ans et plus. Aucun diplôme préalable n’est requis pour s’y inscrire. « Les matières les plus populaires sont l’histoire, la philosophie, la psychologie et l’histoire de l’art », précise Suzanne Forcier.

Selon elle, le nombre d’élèves par cours, qui va de 20 à 30 étudiants, permet une proximité avec le professeur et une ambiance familiale. « Les étudiants viennent, car ils sont à la retraite et souhaitent recréer un réseau social et acquérir de nouvelles connaissances », explique Mme Forcier.

Le profil des enseignants est également varié, mais permet de conserver un calibre universitaire aux formations. « Les professeurs ont un baccalauréat et ils sont soit à la retraite ou sur le marché du travail », indique-t-elle.

Bien que les débuts de l’Université du troisième âge furent timides, la popularité de cette université s’est accrue vers la fin des années 90 avec l’arrivée à la retraite des baby-boomers.