Le nouveau plan de l’UdeM pour refaçonner le campus de la montagne

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Par David Fillion
lundi 14 février 2022
Le nouveau plan de l’UdeM pour refaçonner le campus de la montagne
L’ensemble de ces changements passeront par des projets de moyenne ou de longue haleine : la communauté universitaire ne doit pas s’attendre à voir le campus se réinventer du jour au lendemain… ou même le temps d’un baccalauréat. Crédit photo : Sébastien Bonneval | unsplash.com
L’ensemble de ces changements passeront par des projets de moyenne ou de longue haleine : la communauté universitaire ne doit pas s’attendre à voir le campus se réinventer du jour au lendemain… ou même le temps d’un baccalauréat. Crédit photo : Sébastien Bonneval | unsplash.com
Le 24 janvier dernier, le conseil municipal de la Ville de Montréal a approuvé et adopté le Plan directeur des aménagements extérieurs du campus de la montagne. Celui-ci détaille la vision de l’Université et les plans qui attendent le campus pour environ 15 à 20 années.

Qu’ils soient petits, moyens ou grands : plusieurs changements sont à l’horizon à l’UdeM. En collaboration avec Polytechnique Montréal, HEC Montréal, des comités d’experts et avec la Ville de Montréal, l’Université propose son Plan des aménagements extérieurs du campus de la montagne, qui ne fait pas moins de 300 pages.

Le document énumère plusieurs recommandations et constats ainsi que de nombreuses spécificités sur les principes d’aménagements à venir. Les détails foisonnent et portent sur plusieurs points : normes d’éclairage, revêtements de surfaces, circulation piétonne, cyclable et véhiculaire, ou encore intégration de l’architecture paysagère et naturelle de la montagne à la vie de campus.

Objectifs, projets et encadrement

Les objectifs principaux, communiqués par l’Université sur son site Internet, concernent notamment « l’amélioration de la qualité de vie des étudiants et des étudiantes par l’aménagement de lieux extérieurs repensés, la réduction de l’empreinte écologique du campus de la montagne par la valorisation des espaces verts, la promotion du transport actif et du transport en commun et la diminution des places de stationnement, ainsi que l’intégration de divers éléments de la culture autochtone à l’environnement bâti du campus et à ses lieux publics. »

Bien que le Plan soit dense, il met de l’avant des approches afin d’encadrer les projets, détails et objectifs qui seront envisagés au fil des ans. La population montréalaise doit ainsi s’attendre à voir la montagne, sa verdure et sa biodiversité devenir plus présentes dans les environnements du campus. De plus, l’Université promet une meilleure visibilité des éléments des cultures des Premiers Peuples ainsi que des efforts pour réduire son empreinte écologique.

Un long délai à prévoir

Le Plan prévoit également un changement d’identité et de vision en comparaison avec la réalité actuelle. L’ensemble de ces changements passeront par des projets de moyenne ou de longue haleine : la communauté universitaire ne doit pas s’attendre à voir le campus se réinventer du jour au lendemain… ou même le temps d’un baccalauréat.

Avant que le Plan ne soit adopté par la Ville de Montréal le 24 janvier dernier, l’ancien plan directeur de l’UdeM datait de 1995. Si celui visait, toujours selon le communiqué de l’Université, « à définir le potentiel de développement du campus », l’actuel plan directeur cherche plutôt à peaufiner et à rectifier les développements précédents.