« Le musicologue est un humaniste, un artiste et une personne polyvalente qui est dotée d’une vaste culture personnelle », exprime le professeur titulaire de la Chaire de musicologie de l’UdeM, Michel Duchesneau. Pour lui, être musicologue c’est avant tout être un amoureux de la musique. Bien que les musicologues ne soient pas tous des musiciens professionnels initialement, ils détiennent, par leur formation, des études rigoureuses sur tout ce qui touche à la musique. « La musicologie fait partie des sciences humaines ; elle permet d’enseigner tout ce qui est en lien avec la musique, que ce soit la pratique, la sociologie de la musique, l’anthropologie de la musique ou l’ethnomusicologie, explique M. Duschesneau. On enseigne également au musicologue à organiser des concerts ainsi qu’à construire leur programmation. »
Le champ d’exercice de la profession est assez vaste, mais, pour la majorité, c’est le professorat qui semble la voie privilégiée. Plusieurs se dirigent aussi vers des emplois au sein d’organismes paragouvernementaux, comme l’Opéra de Montréal. « Avant d’être professeur de musicologie à l’UdeM, j’ai dirigé la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) pendant cinq ans et demi, où je m’occupais de tout l’aspect administratif et du budget », mentionne M. Duschesneau.
L’étudiante au baccalauréat en musicologie à l’UdeM Céleste Morisset souhaite se diriger vers ce métier. « Une fois mes études de premier cycle terminées, je compte poursuivre aux cycles supérieurs et m’initier au métier de professeur en assistant les professeurs à titre d’auxiliaire de recherche, souligne-t-elle. J’ai un penchant pour la psychomusicologie, principalement en ce qui à trait à la perception, à la neurobiologie et à la cognition musicale. »
La formation de musicologue est offerte au baccalauréat à l’UdeM et également à l’Université Laval. En ce qui concerne les cycles supérieurs permettant d’enseigner, l’UdeM offre une maîtrise et un doctorat.