Octroyé pour la deuxième année consécutive, le Prix et la Bourse Michel de la Chenelière – grand mécène du musée – vise à récompenser un étudiant en maîtrise et un étudiant en doctorat issus d’une université montréalaise. Maude Trottier, de l’UdeM, est l’une des deux lauréates du prix, pour son mémoire de maîtrise La rotonde des Valois : une lecture warburgienne. « La rotonde des Valois est un monument construit pour abriter le tombeau d’Henri II et de Catherine de Médicis, que j’étudie en lien avec les travaux autour de la pensée de l’historien de l’art Ary Warbourg », explique Maude, aujourd’hui doctorante.
Le jury a été convaincu par l’originalité du travail mais aussi la qualité d’écriture de l’étudiante. Si la bourse de 2000$ est un vrai coup de pouce pour la doctorante, elle ne cache pas que ce prix a également une forte valeur symbolique.« Ce prix est une rare collaboration entre l’université et le monde des musées, dit-elle. Il y a habituellement une vraie séparation entre les études académiques et un rapport plus muséal à l’histoire de l’art .»
Par ailleurs, recevoir ce prix a permis à la jeune femme de rencontrer des conservateurs de musées. « On a échangé des cartes de visites, et j’ai pu entendre leurs remarques sur mon travail, poursuit-elle. C’est rare de confronter un travail de mémoire au public. »
Chaque année, les départements d’histoire de l’art des quatre universités de Montréal sont invités à proposer deux mémoires pour le Prix Michel de la Chenelière.