Tensions répétées dans les assemblées générales étudiantes et rassemblements syndicaux se réclamant d’un certain mécontentement populaire : le contexte social actuel éveille des échos du printemps 2015. Au total, 20 750 étudiantes et étudiants de cégeps et de facultés universitaires ont obtenu des mandats de grève pour l’événement.
La secrétaire à la coordination de l’ASSÉ, Hind Fazazi, indique que le rassemblement populaire du 5 novembre reprend l’idée d’un « réinvestissement massif dans les services publics ». Le mouvement peut également compter sur de nouveaux appuis au sein du milieu syndical, notamment dans le secteur de l’éducation, comme la Fédération autonome de l’enseignement et la Fédération des syndicats de l’enseignement.
« Puisque la manifestation se veut unitaire, l’effort déployé dans les facultés n’est pas ciblé », ajoute Mme Fazazi lorsque questionnée quant à la mobilisation spécifique aux facultés d’enseignement. Ces dernières ont plutôt été visées lors du Rassemblement syndical en éducation des 26 et 27 septembre derniers, d’après Mme Fazazi. Des syndicats de professeurs et des délégués d’associations y ont pris part afin de poser les bases de leur éventuelle collaboration. « L’approche participative de cet événement concorde tout à fait avec notre démarche en vue du 5 novembre », conclut-elle.
Le Front commun syndical se mobilise du 26 au 29 octobre en attribuant des jours de grève à des employés du secteur public dans des régions ciblées.