Culture

Lumière sur… le médiateur musical

«Un médiateur musical a un peu la même fonction qu’un médiateur de la culture, explique la porte-parole du DESS en médiation musicale de l’UdeM, Irina Kirchberg. Il est l’interface entre des œuvres et leur public. C’est de la pédagogie à très grande échelle. » Ainsi, les secteurs où évolue le médiateur musical sont le domaine culturel, celui des loisirs, les centres sociaux communautaires ou encore les hôpitaux. Par ailleurs, la médiation musicale ne se limite pas qu’au répertoire de la musique savante. La musique du monde, le jazz ou le rock en font aussi partie.

Le médiateur ne fait pas la promotion d’une œuvre comme le fait un relationniste, mais facilite la compréhension de celle-ci en offrant des outils adaptés au public visé. « Le médiateur musical peut être amené à créer des livrets pédagogiques ou une plateforme de partage de données pour les enseignants en amont d’un concert, développe Mme Kirchberg. Par exemple animer un concert ou une conférence guidée dans un musée de la musique. Il peut aussi s’occuper du suivi auprès du public après l’événement. » La médiation de la musique part du postulat qu’il s’agit d’un langage particulier. Il faut donc avoir des compétences de musicien ou de musicologue pour arriver à transmettre au public. D’autre part, une sensibilité aux questions sociologiques, comme la formation des goûts ou la transmission de la culture est essentielle.

Pour se former au métier de médiateur musical, l’UdeM proposera un DESS en Médiation de la musique à compter de l’automne 2016. Le cursus se compose de séminaires (dont un partagé entre le Canada et la France), de cours qui visent l’approfondissement musicologique et de stages. Une formule qui permet l’articulation du domaine professionnel et de la recherche.

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