Le Malin-firmier: étudiant et blogueur

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Par Emeline Andreani
jeudi 26 janvier 2017
Le Malin-firmier: étudiant et blogueur
Le blogue de Pier-Luc Banville, Le Malin-firmier, comptabilise plus de 10 000 abonnés sur sa page Facebook et 65 000 visites sur le blogue. Photo : Courtoisie Alain Tardif Photographie
Le blogue de Pier-Luc Banville, Le Malin-firmier, comptabilise plus de 10 000 abonnés sur sa page Facebook et 65 000 visites sur le blogue. Photo : Courtoisie Alain Tardif Photographie
L’étudiant au baccalauréat en sciences infirmières à l’Université Laval (UL) Pier-Luc Banville s’est donné pour mission de mettre fin aux stéréotypes de cette profession. Avec son blogue Le Malin-firmier, il veut montrer que le métier d’infirmer ne se limite pas à faire des prises de sang.

L’idée de ce blogue est venue à l’étudiant au baccalauréat en sciences infirmières à l’UL Pier-Luc Banville lors d’un cours sur les infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS). « Pendant le cours, j’ai appris énormément de choses sur le sujet, explique-t-il. Et je sais que je n’en aurais pas appris autant si je n’avais pas étudié dans ce domaine. Alors je me suis dit que le meilleur moyen de communiquer ces informations, ça serait de le faire via un blogue. »

Comprenant à la fois des articles sur des sujets que l’étudiant a vus en cours et des sujets plus vastes rédigés par des professionnels de la santé, Le Malin-firmier a pour but de promouvoir les réalités de la profession d’infirmier. « Souvent ce qu’on connaît des infirmières c’est qu’elles vont faire des prises de sang ou donner des médicaments, constate Pier-Luc. Notre jugement est biaisé en raison de ce que l’on peut voir dans les séries télévisées telles que Grey’s Anatomy, qui ne sont pas du tout représentatives de la profession. » L’étudiant aborde ainsi des sujets comme la grossesse, les vaccins de la grippe ou encore les maladies sexuellement transmissibles.

Le Malin-infirmier regroupe près d’une dizaine de rédacteurs. Si, pour l’instant, seuls trois étudiants de l’UL et de l’Université du Québec à Trois-Rivières écrivent pour le site, Pier-Luc aimerait étendre ses collaborations à d’autres universités.