Le logement intergénérationnel à l’étude

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Par Zacharie Routhier
lundi 14 janvier 2019
Le logement intergénérationnel à l'étude
L'opinion des étudiantes et étudiants de l'UdeM est sollicitée via un sondage en ligne. (Crédit photo : Zacharie Routhier)
L'opinion des étudiantes et étudiants de l'UdeM est sollicitée via un sondage en ligne. (Crédit photo : Zacharie Routhier)
Seriez-vous intéressé à vivre dans un immeuble où logent à la fois des étudiants et des personnes âgées ? C’est la question que pose l’Unité pour l’implantation de logement étudiant (UTILE) aux membres de la FAÉCUM. Les données, qui sont amassées dans le cadre d’un partenariat avec la Société d’habitation du Québec, pourraient avoir une influence sur la création de logements intergénérationnels dans la métropole.

« C’est la première fois qu’il y a une enquête qui s’intéresse au logement intergénérationnel, mais du point de vue des jeunes », explique le coordonnateur général de l’UTILE, Laurent Lévesque. Il précise que ce modèle d’habitation est souvent analysé en fonction des besoins et bénéfices pour les personnes âgées. De tels logements permettraient entre autres de briser l’isolement social des aînés, selon lui.

« Nous, on s’intéresse à ça sous l’angle de la transmission de connaissances, avance M. Lévesque. C’est un bénéfice potentiel pour les jeunes : accéder à l’expérience et au vécu de ces personnes [les personnes âgées]. » Si ce type de logement se révèle prometteur, Laurent espère que cela pourra débloquer du financement de la part du gouvernement. « Ça voudrait dire que ça mène à des projets où on loge des étudiantes et des étudiants », précise-t-il.

Partenaires de recherche

« De notre côté, c’est plus dans une perspective exploratoire [que l’on prend part à la recherche], raconte le secrétaire général de la FAÉCUM, Matis Allali. Il n’y a pas de projet spécifique encore. On va chercher des données. » La Fédération est membre de l’UTILE depuis sa participation à l’enquête PHARE, en 2017, qui visait à avoir un état des lieux du logement étudiant au Québec.

Le secrétaire général explique qu’une telle collaboration permet à la FAÉCUM d’avoir une meilleure idée des besoins de ses membres en termes d’habitation, mais également d’exercer une certaine pression sur les élus. « Ça nous a permis de collaborer avec eux dans le cadre de l’élection municipale, pour demander davantage de logements accessibles et abordables pour les étudiants », révèle Matis.