Le livre noir à l’honneur

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Par Alexandre P. Laperrière
lundi 20 novembre 2017
Le livre noir à l’honneur
L’étudiant à la maîtrise en création littéraire Félix Durand animera la prochaine rencontre du cercle de lecture du CRILCQ. (Photo : Courtoisie Félix Durand)
L’étudiant à la maîtrise en création littéraire Félix Durand animera la prochaine rencontre du cercle de lecture du CRILCQ. (Photo : Courtoisie Félix Durand)
Le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) propose cet automne un cercle de lecture en trois volets portant sur le livre noir québécois. La deuxième rencontre, qui aura lieu le 23 novembre prochain, se penchera sur le recueil de nouvelles La mort est ma maison de Florence Meney.

L’objectif du cercle de lecture est de présenter le livre d’une manière différente. « On cherchait une façon de démocratiser la littérature, explique l’étudiant à la maîtrise en création littéraire et animateur de la prochaine rencontre, Félix Durand. On a parfois l’impression que ça s’adresse à des universitaires dans une tour d’ivoire. C’est vraiment quelque chose de convivial. On insiste sur le fait que n’importe qui à l’Université peut y participer. »

C’est dans cette optique d’accessibilité des lettres que le livre noir a été choisi. « L’idée était d’aller chercher un genre dont on ne parlait pas à l’université, précise Félix. C’est de la littérature, c’est du texte. Pourquoi ne pourrait-on pas s’y pencher ? » Ce style littéraire regroupe les romans policiers aux personnages typés et les textes qui s’intéressent aux côtés sombres de la nature humaine. « On n’a qu’à penser à Patrick Senécal », souligne l’étudiant.

L’œuvre à l’honneur pour la deuxième rencontre de l’automne met d’abord en scène des situations banales de la vie quotidienne. « Tout d’un coup, un élément vient complètement faire basculer les nouvelles, raconte l’animateur de la rencontre. C’est presque de l’horreur par moments. »

Félix est très enthousiaste à l’idée de s’impliquer dans cette démarche. Il dresse d’ailleurs un bilan positif de la première rencontre. « Tout le monde avait des impressions assez différentes du livre, donc ça a vraiment permis à la discussion de partir un peu dans tous les sens », rapporte-t-il. L’inclusion du livre noir au cursus universitaire le ravirait indéniablement.