Le Laboratoire de recherche sur les musiques du monde se renouvèle

icone Culture
Par Jeanne Hourez
mardi 7 novembre 2017
Le Laboratoire de recherche sur les musiques du monde se renouvèle
Le Laboratoire de recherche sur les musiques du monde souhaite élargir son champ de recherche à la musique contemporaine. (Photo : Pixnio)
Le Laboratoire de recherche sur les musiques du monde souhaite élargir son champ de recherche à la musique contemporaine. (Photo : Pixnio)
Lors de son lancement le 9 novembre prochain, le Laboratoire de recherche sur les musiques du monde (LRMM) effectuera son retour, environ deux ans après avoir cessé ses activités.

Le LRMM a vu le jour en 1996 grâce à l’ethnomusicologue et professeure émérite de la Faculté de musique Monique Desroches. À la suite de son départ à la retraite, les projets du laboratoire ont été quelque peu mis en veille. La professeure Flavia Gervasi en a récemment repris les rênes afin de remettre sur pied ses anciennes activités, mais aussi d’en proposer de nouvelles. « J’ai accepté avec beaucoup de plaisir et d’honneur que la professeure d’ethnomusicologie, qui a énormément contribué à la diffusion et l’affirmation de la discipline au Québec, me choisisse pour prendre le relais de la direction de son laboratoire », affirme-t-elle.

La nouvelle directrice s’est fixé plusieurs objectifs. « Au départ, le LRMM était conçu principalement comme un laboratoire lié à la discipline ethnomusicologique, raconte-t-elle. Un des objectifs avec ce nouveau lancement est de garder l’ancienne ligne directrice du laboratoire, mais d’y ajouter aussi la recherche sur la musique urbaine contemporaine. L’idée est de trouver de nouveaux outils épistémologiques et méthodologiques pour étudier et comprendre les musiques du monde et les musiques urbaines d’aujourd’hui. » D’après elle, cela permettrait de renouveler l’esprit du laboratoire.

Mme Gervasi désire aussi conserver la portée de recherche du laboratoire et développer son centre de documentation spécialisé. Elle voudrait également mettre en place des partenariats avec des musées, au Québec et en France, qui s’occupent de faire revivre des archives. Elle souhaite que le LRMM puisse ainsi se pencher sur la création contemporaine à partir de documents sonores récoltés sur des terrains ethnomusicologiques. « Le défi est de rassembler, autour des objets étudiés au laboratoire, des étudiants passionnés par les musiques du monde et les musiques urbaines contemporaines », résume-t-elle.

Une présentation des nouveaux enjeux abordés par le laboratoire sera donnée lors du lancement du 9 novembre. Celle-ci sera suivie d’un cocktail où il sera possible d’échanger avec les professionnels du milieu.