Les six participants présents lors de l’atelier avaient seulement à apporter un contenant pour s’initier au vermicompostage. Les instructions, ainsi que les vers de terre étaient fournis par l’étudiant au baccalauréat en biologie et président du GRIDDAU, François-Xavier Dessureault, qui animait l’événement. « J’élève des vers de terre chez moi et j’en avais assez pour en partager », précise-t-il. Il souligne aussi que le vermicompostage est une activité qui permet à chacun de réduire son empreinte environnementale.
Cette technique fournit un compost de qualité et peut s’effectuer à domicile. « Un des avantages de cette forme de compostage, c’est qu’elle peut se faire à l’intérieur, même en plein hiver, soutient-il. Dans le compostage traditionnel, ce sont les bactéries et protozoaires qui traitent les déchets de table tandis que dans le vermicompostage ce sont les vers de terre qui s’en occupent. »
L’initiative rejoint un des objectifs principaux du groupe étudiant. « La mission du GRIDDAU est d’établir des pratiques plus écologiques parmi les étudiants de l’UdeM, affirme François-Xavier. On se veut aussi un incubateur de projets écologiques. »
Selon le GRIDDAU, les résidus de table et de jardin comptent pour environ 40 % des déchets domestiques. Le vermicompostage est une façon simple de valoriser une grande partie de cette matière organique.