Le gouvernement veut retenir les travailleurs anglophones

icone Societe
Par Thomas Martin
jeudi 24 mai 2018
Le gouvernement veut retenir les travailleurs anglophones
Eric Abramovitz vient d'être nommé clarinettiste au sein de l'Orchestre symphonique de Toronto. (Crédit Photo : Flickr.com I MichaelWu)
Eric Abramovitz vient d'être nommé clarinettiste au sein de l'Orchestre symphonique de Toronto. (Crédit Photo : Flickr.com I MichaelWu)
La ministre responsable des Relations avec les Québécois d'expression anglaise, Kathleen Weil, annonce qu’une entente vient d’être signée avec l’Université McGill pour les diplômés anglophones au Québec. Cet accord prévoit qu’une somme de 925 000 $ sur deux ans soit versée à l’université.

En tout, ce sont trois projets qui devraient voir le jour avec cet argent, pour aider la rétention des étudiants de McGill au Québec. « Aujourd’hui, le gouvernement fait les premiers pas dans l’élaboration de stratégies ciblées pour contrer l’exode des cerveaux des jeunes Québécoises et Québécois d’expression anglaise », a déclaré Mme Weil.

Parmi les projets retenus, l’Institut de santé et de politique sociale de McGill et Dialogue McGill recevront chacun 100 000 $ pour des recherches sur les motivations des diplômés anglophones quant au choix de partir ou de rester travailler au Québec. « Notre université accueille avec enthousiasme une nouvelle occasion de s’associer au Gouvernement du Québec pour améliorer la vitalité de la communauté anglophone et de la société québécoise dans son ensemble, en apportant son expertise sur l’employabilité de la jeunesse anglophone ici, au Québec », indique le directeur de l’Institut de recherche sur les politiques sociales et de santé, Daniel Weinstock.

Cette entente avec McGill se produit quelques semaines après qu’un accord du même montant ait été offert à l’Université Concordia. Le gouvernement est intervenu pour promouvoir la vitalité de la communauté d’expression anglaise partout au Québec.