Le frère Marie-Victorin et ses plantes

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Par Guillaume Mazoyer
mardi 22 septembre 2015
Le frère Marie-Victorin et ses plantes
Abies balsamea, Arbre Parc National des Laurentides Collection Les archives au grand jour © 2011 Université de Montréal Division de la gestion de documents et des archives.
Abies balsamea, Arbre Parc National des Laurentides Collection Les archives au grand jour © 2011 Université de Montréal Division de la gestion de documents et des archives.
Près de 1300 photographies de végétaux prises par le botaniste Conrad Kirouac, plus connu sous le nom de Frère Marie-Victorin, ont été numérisées et mises en ligne courant septembre par la Division de la gestion de documents et d’archives (DGDA) de l’UdeM.

« Le frère Marie-Victorin a pris d’innombrables photos lorsqu’il se rendait herboriser, explique la directrice de la DGDA, Diane Baillargeon, dans une entrevue accordée à UdeMNouvelles. Il se servait de ces images pour documenter son herbier et pour illustrer la flore pendant ses cours de botanique à l’UdeM. » L’exposition virtuelle Récolter pour la science est enrichie des planches explicatives de l’herbier de l’époque qui se rapportent aux photographies de Conrad Kirouac. Une initiative réalisée en partenariat avec l’herbier Marie-Victorin de l’UdeM, le 4e plus important au Canada, qui possède plus de 630 000 spécimens de végétaux.

Aux clichés du frère Marie-Victorin, s’ajoutent ceux réalisés par ses collègues botanistes du début du XXe siècle, dont le frère Rolland-Germain, Marcel Cailloux et le frère Adrien. Ce sont plus de 3500 photographies qui sont rendues publiques, avec le soutien de Bibliothèque et Archives nationales du Québec entre autres.

Ces photographies sont tirées du Fonds Marie-Victorin qui compte plus de 21 000 documents iconographiques. C’est l’ancien directeur du Jardin botanique de Montréal et professeur au Département de sciences biologiques de l’UdeM, André Bouchard, décédé en 2010, qui a assuré le transfert de ce fonds aux archives universitaires en 2003 pour assurer sa pérennité. Une grande partie de ce fonds reste encore à mettre en valeur, selon UdeMNouvelles.