Le février des rockeurs

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Par Etienne Galarneau
lundi 9 février 2015
Le février des rockeurs
En trente jours, cent groupes se succéderont à L'esco, crédit flickr.com/godundersiege http://goo.gl/i9jei5
En trente jours, cent groupes se succéderont à L'esco, crédit flickr.com/godundersiege http://goo.gl/i9jei5
Depuis le 30 janvier dernier jusqu’au 28 février prochain, la quatorzième édition du Buckfest bat son plein au bar l’Escogriffe. Ce monument de la musique indépendante québécoise offre cette année trente soirs de spectacles. Cela totalise cent groupes qui performent pour le plaisir des mélomanes de la région. Par sa variété et son coût modique, ce festival est un excellent tremplin pour l’auditeur en quête de découverte musicale.

Le Buckfest est l’initiative de la troupe de shock-rock Starbuck et les Impuissants. Au fil des années, il est devenu un incontournable de la scène locale indépendante québécoise. Les organisateurs affirment d’ailleurs qu’il s’agit du plus important festival de la province par sa durée et son nombre d’artistes en marge invités.

Pour la quatorzième édition, les organisateurs du Buckfest partagent la salle avec de nombreux promoteurs de concert locaux. Les agences aux noms colorés Vomit Production, Bobette Production, Little Wing Production et Analogue Addiction se divisent les soirées allant du dimanche au mercredi. Chacune de ces jeunes équipes apporte sa touche particulière et offre une programmation, toujours à cinq dollars, navigant entre le folk, le punk et le rock n’roll.

Les vendredis soirs et les samedis soirs sont réservés à l’équipe du Buckfest, qui profite de cette plateforme pour présenter des spectacles plus éclectiques. Lors de ces soirées, des groupes émergents et de vieux routiers se rencontrent. Pour dix dollars, l’auditeur averti a la chance de découvrir différentes facettes du rock québécois qui ne se réunissent que rarement. Notons, en guise d’exemple, la performance des formations Montréal Carnivores, Vas-y Line et Monsieur Porky et ses Cochonets, qui partageront la scène avec le vétéran WD-40 lors de la Saint-Valentin.

Pour les mélomanes en quête de nouveaux sons, l’originalité du Buckfest permet de mieux affronter le froid de février. La diversité de l’offre, le désir de mélanger nouveauté et valeurs sûres ainsi que le prix abordable des billets font de ce festival une sortie de choix pour les universitaires les moins frileux.