Volume 22

Crédit : Alice Mariette

Le député Alexandre Cloutier de passage à l’UdeM

« Au Québec, nous avons peur du référendum, mais pour les Écossais, il s’agissait seulement d’un bon vieil exercice démocratique »,relate Alexandre Cloutier avant de raconter le calme qui régnait dans les rues d’Édimbourg, où les partisans du « oui » semblaient parler d’une seule voix.

Devant les étudiants, l’ex-ministre a parlé des conclusions qu’il tirait de son expérience en Écosse, notamment du fait qu’une cohésion est nécessaire au Québec au sujet de la question de l’indépendance. Selon lui, les citoyens ont un rôle majeur à jouer dans l’élaboration du projet de pays, un rôle qui, à son avis, n’appartiendrait pas au PQ, mais à la société dans son ensemble.

« Je suis venu à l’Université de Montréal pour conjuguer l’énergie de la jeunesse avec les idées des intellectuels, a-t-il confié en entrevue àQuartier Libre.Je voudrais dire aux étudiants que nous sommes dans une période de fondation, je les appelle à s’approprier le projet du pays et à s’impliquer, car tout reste à faire. »

Le président du Comité National des Jeunes du PQ, Léo Bureau-Blouin, était également présent et a fait une allocution lors de la conférence. À son avis, pour beaucoup d’étudiants aujourd’hui, l’indépendance est un combat qui n’a jamais eu lieu, puisque lors des deux derniers référendums de 1995 et de 1980 la plupart d’entre eux étaient encore trop jeunes pour véritablement être conscient du débat.

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