Société-Monde

L’avenir des drones

«En termes d’avancement, le Québec est quand même très bien situé par rapport au Canada et même au reste du monde », lance d’emblée l’étudiant au baccalauréat en génie mécanique et président du club étudiant Dronolab de l’École de technologie supérieure (ÉTS), Vijithan Rajaratnam. Selon lui, la recherche sur les drones connaît une croissance fulgurante, tant d’un point de vue technique que pratique.

L’étudiant indique que les défis actuels se présentent d’abord par rapport aux applications. Les appareils sont fonctionnels et faciles à piloter, mais plusieurs tests restent à faire afin qu’ils remplissent le rôle qu’on leur assignera. « Par exemple, on fait de l’imagerie, illustre Vijithan. On surveille une zone et on produit par la suite un terrain 3D sur ordinateur. Le logiciel est constamment amélioré. »

Pour le président de Dronolab, l’avenir des drones se situe surtout dans les domaines commercial et militaire. Sa réflexion est basée sur les règles qui limitent son usage par les civils, incluant les universités. Chaque demande présentée à Transports Canada est traitée pendant environ trois mois et est assortie de diverses restrictions. « On ne peut pas faire voler un drone à moins de 75 mètres d’un bâtiment ou d’une personne », avertit Vijithan.

D’autres intérêts

Les drones présents au sein des milieux universitaires sont utilisés principalement dans une perspective d’apprentissage. Les étudiants en génie mécanique en fabriquent afin de mettre leurs acquis à l’épreuve et d’acquérir des connaissances dans d’autres domaines.

Cependant, des clubs aux objectifs plus ludiques existent également, comme Poly Air à Polytechnique Montréal. « Il y a un très gros engouement pour la possibilité d’en faire voler », commente le vice-président de Poly Air, Frédéric Larocque. L’association se donne pour but d’outiller les étudiants qui souhaitent apprendre à manœuvrer un drone pour le plaisir.

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