Volume 22

Ces appareils, à défaut de jouer le rôle d’assistants à la tricherie, pourraient se transformer en coachs personnels. Crédit photo: Flickr/toyohara

L’avènement des montres intelligentes

Leur design très proche des montres conventionnelles a notamment donné du fil à retordre à plusieurs universités anglaises qui ne pouvaient laisser des étudiants passer leurs examens avec une source potentielle d’informations si facile d’accès. Les montres connectées au même compte que les téléphones et les ordinateurs ont bien entendu été interdites durant les examens. Cependant, vu l’impossibilité de distinguer l’intelligent du conventionnel, certains établissements ont été dans l’obligation d’interdire simplement le port de montre durant les épreuves et d’investir dans des horloges de plus grandes tailles.

Ces appareils, à défaut de jouer le rôle d’assistants à la tricherie, pourraient se transformer en coachs personnels. Comme plusieurs bracelets mis en vente récemment, les montres intelligentes seraient en mesure de donner une information pertinente sur la santé, la nutrition ou le sommeil de son utilisateur, si elles sont munies d’un accéléromètre et de l’application adéquate pour l’exploiter.

Petite histoire de la montre intelligente

Cette technologie s’est développée dès les années 2009 par l’apparition de téléphones de poignet. C’est seulement à partir de 2012 que son expansion a réellement commencé, et s’il lui a fallu trois ans pour percer, c’est parce que son concept a été entièrement repensé. Avec la démocratisation des téléphones intelligents et leur ancrage dans notre quotidien, la smartwatch n’a plus pour but de remplacer le téléphone, mais de l’accompagner et d’offrir plus de confort. Pour l’instant, ce secteur est partagé entre les grands noms du domaine (Samsung, LG, Sony…) et par Pebble, entreprise qui a récolté plus de 15 millions de dollars sur Kickstarter. Un concurrent de taille est encore attendu, l’Apple Watch, de la marque à la pomme verte : il pourrait à elle seule faire pencher la balance.

Fonctionnalités multiples

Vous pourrez également y retrouver la plupart des applications populaires comme Instagram, Facebook ou Uber et d’autres qui seront adaptés au petit écran de la montre. Pour le reste, le temps nous dévoilera probablement des usages inattendus de ces montres connectées, comme il le fait aujourd’hui avec nos téléphones intelligents et dont la seule limite sera l’imagination des développeurs.

Les montres des différents constructeurs proposent toutes généralement les mêmes fonctionnalités de base : gestion des appels, des notifications et de la musique, mais chaque entreprise privilégie certains aspects. Pebble, par exemple, offre un gadget plutôt minimaliste qui ne peut contenir plus de huit applications, mais dont la pile dure une semaine. La Galaxy Gear de Samsung offre un écran tactile et une multitude de fonctionnalités, mais l’autonomie de la pile varie de deux à trois jours. Les fonctionnalités physiques proposées sont néanmoins limitées en raison de la petite taille de l’appareil. Les différents modèles ne seront ainsi différenciés que par l’étanchéité de la montre, la présence d’une caméra ou l’intégration d’un accéléromètre.

La réelle concurrence se fait sur le plan des applications offertes pour chaque appareil, un point que les différentes firmes ont bien compris vu la quantité de mini logiciels mis à disposition sur les différentes plateformes comme l’App Store et GooglePlay. Apple, conscient de son retard par rapport à cet enjeu, propose de découvrir les applications qui seront disponibles sur l’Apple Watch avant même sa sortie en visitant le site watchaware, qui vous présentera la montre de la pomme sous tous ses aspects.

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