L’ASSÉ pose ses conditions

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Par Tiffany Hamelin
lundi 4 février 2013
 L'ASSÉ pose ses conditions
Les questions sur une possible dissolution étant reportées à plus tard, l’ASSÉ se concentre désormais sur ses objectifs pour l'année. (Photo: Archives QL | Pascal Dumont)
Les questions sur une possible dissolution étant reportées à plus tard, l’ASSÉ se concentre désormais sur ses objectifs pour l'année. (Photo: Archives QL | Pascal Dumont)

L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) s’est réunie en congrès les 2 et 3 février derniers. Ses membres ont décidé de poser des conditions à leur participation au Sommet sur l’enseignement supérieur qui aura lieu les 25 et 26 février prochains. L’ASSÉ exige que la gratuité scolaire soit une solution discutée au Sommet, sinon elle n’y participera pas.

L’ultimatum a été voté cette fin de semaine. En plus de demander au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, des Sciences et des Technologies, Pierre Duchesne, de reconsidérer la gratuité scolaire comme un scénario envisageable, l’ASSÉ demande à ce que « les seuls scénarios envisagés concernant la contribution étudiante ne doivent pas être des hausses de frais de scolarité, l’indexation en étant une », peut-on lire dans un communiqué. 

Selon La Presse, 23 associations se sont exprimées en faveur du boycottage du Sommet tandis que 23 autres ont voté contre cette option. 

Par ailleurs, l’ASSÉ organisera une manifestation nationale le 26 février prochain en marge du sommet et a invité ses membres à voter une journée de grève pour les 25 ou 26 février.  Plusieurs associations ont déjà adopté un mandat de grève pour la journée du 26 février prochain dont l’Association des étudiants en musique de l’UdeM (AEMUM). 

Une semaine après avoir banni la solution de la gratuité scolaire, le ministre Duchesne n’a pas encore réagi à l’ultimatum posé par l’ASSÉ.