Culture

Cette installation fait partie d’un cycle consacré au travail de Nicolas Klotz et Élisabeth Perceval.

Sorties culturelles du 11/01 au 24/01

L’art et le capitalisme

Wim Delvoye combine une esthétique fascinante à une réflexion troublante sur le sens de l’art dans la société de consommation moderne. La galerie DHC/ART invite le public à découvrir cet artiste multidisciplinaire dans une exposition présentée jusqu’au 19 mars prochain.

À l’aide de ses techniques fétiches de torsion et de ciselage, Wim Delvoye travaille une grande variété de matériaux. Ses dessins, sculptures et tatouages sont peuplés de jeux binaires entre spiritualité et matérialisme, élitisme et mondanité.

Les méthodes les plus controversées de l’artiste incluent de transformer des cochons vivants en œuvres d’art à vendre et de faire fabriquer ses sculptures à faible coût à l’étranger. « Les gens ont souvent des questions, affirme l’éducatrice de DHC/ART, Amanda Beattie. Ils trouvent ça difficile à comprendre et ça engendre toute une discussion. » Selon elle, c’est ce qui permet à Delvoye de susciter des réflexions particulièrement profondes, tant sur la nature de l’art que sur la société.

Wim Delvoye

DHC/ART | 451-465, rue Saint-Jean

30 novembre 2016 au 19 mars 2017  | Entrée libre


Histoires de chasse à l’homme

Najgo ! est une installation cinématographique qui visite le thème de la chasse à l’homme dans la fiction et dans l’histoire. Cette exposition, signée par les réalisateurs français Nicolas Koltz et Élisabeth Perceval, est présentée à la cinémathèque jusqu’au 9 février.

« Najgo !, c’est 87 scènes de chasse à l’homme qui, en se répondant sur quatre écrans, nous plongent dans l’histoire du cinéma pour révéler les traces que les traques prédatrices des dominants ont laissé dans nos imaginaires », explique la commissaire de l’exposition Marie-Claude Loiselle. On y illustre la réalité des chassés, des victimes du cinéma, mais aussi de l’histoire et, implicitement, de l’actualité.

Les scènes s’assemblent dans une boucle de 12 minutes dont le sens est révélé par cette phrase qui en marque le début et la fin : « La chasse à l’Homme/En 1792 comme en 2014/then and again, the same story ». En résulte une mosaïque chaotique, mais truffée de moments d’harmonie et de concordances subtiles.

Najgo !

La Cinémathèque

335, boul. de Maisonneuve Est, 6 décembre 2016 au 9 février 2017 | Entrée libre


Variations sur la transparence

Du 14 janvier au 18 mars, le centre Vox présente Un soleil difficile de l’artiste multidisciplinaire François Lemieux. Cette exposition explore la notion de transparence, au sens propre et au figuré.

Un soleil difficile est une installation qui comprend plusieurs éléments, dont un film, des diapositives et un tapis. Elle a pour sujet la transparence : son évolution, ses propriétés physiques et ses diverses connotations. « C’est une recherche sur une économie de l’opacité ou, pour le dire autrement, une plongée dans les rêves et les cauchemars de la transparence », décrit François Lemieux.

L’artiste explore la multiplicité des métaphores associées à ce terme, allant de l’éthique politique à l’érosion de la vie privée dans la société moderne. « De là, l’exposition agit un peu comme un levier, tantôt opaque, tantôt transparent, qui, je l’espère, pourra susciter des questions, des conversations », explique-t-il. Selon lui, cette réflexion s’ancre particulièrement bien dans les débats actuels sur la collecte de données et le droit à la vie privée.

Un soleil difficile

Centre Vox | espace 401 2, rue Sainte-Catherine Est

14 janvier au 18 mars 2017 | Entrée libre

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