Campus

Langues autochtones

L’UdeM continue de soutenir la communauté autochtone au sein des étudiants en intégrant les 11 langues maternelles autochtones du Québec dans les formulaires d’admission, notamment le cri, l’innu et l’atikamekw. « Depuis quelques années, nous essayons d’être conscients des besoins des étudiants autochtones et de les soutenir dans leur parcours, et ce, à partir du moment où ils font une demande d’admission », explique la vice-rectrice adjointe aux affaires étudiantes et à la réussite, Chantal Pharand.

Toujours dans le processus de réconciliation, l’équipe du vice-rectorat aux affaires étudiantes et aux études de l’UdeM a estimé important de rajouter toutes les langues parlées au Québec dans ce type de formulaire. « Nous essayons d’inclure davantage la reconnaissance des étudiants autochtones dans tout le processus universitaire, que ce soit au moment du recrutement ou pendant leur parcours, raconte-t-elle. Là, c’était une amélioration que nous pouvions faire maintenant. »

L’hiver dernier, les membres de l’administration de l’UdeM ont embauché un agent de liaison en soutien à la communauté étudiante autochtone, l’Innu Samuel Rainville. Son rôle principal est de défendre les intérêts des étudiants autochtones à l’Université. « Une conseillère spéciale du recteur en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, Marie McAndrew, a également été embauchée l’automne dernier et se préoccupe des questions autochtones au sein de l’UdeM », explique Mme Pharand. L’UdeM a également créé un site Internet cette année pour regrouper tous les services proposés à la communauté autochtone sur le campus, il s’intitule Place aux Premiers Peuples.

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