C’est à partir de 17 h que le public est invité à célébrer cette nouvelle année de projets éphémères autour du campus Mil. « Les gens vont pouvoir se promener dans les jardins et visiter les projets des partenaires, décrit Sara Maranda-Gauvin, coordinatrice des projets sur le site et cofondatrice d’On sème, un organisme à but non lucratif qui propose une des installations éphémères. Vers 18 h, on va se rassembler dans le hall de conférence, où chaque partenaire va présenter son projet pour la saison et les réalisations qu‘il fait sur le site. »
À partir de 18 h 45 se tiendra une conférence intitulée « De l’ombre à la lumière : lever le voile sur les changements de biodiversité », présentée par deux étudiants en sciences biologiques du Laboratoire d’écologie végétale fonctionnelle de l’Université de Montréal. Une conférence sur laquelle la coordonnatrice n’a pas plus d’informations pour le moment. Cette dernière explique néanmoins que le témoignage des deux conférenciers sera d’autant plus pertinent que le laboratoire va déménager sur le campus Mil pour la rentrée d’automne.
À partir de 20 h, une programmation musicale est prévue. « On profite du début de la saison pour être dans les festivités, explique Mme Maranda-Gauvin. C’est un collectif de DJs qui s’appelle GrandHuit et qui utilise les vinyles venant des quatre coins du monde. » Elle précise qu’en cas de pluie, l’évènement aura tout de même lieu, sous un chapiteau, dans le hall de conférence.
Des nouveautés à venir
Cette année, les projets éphémères présentés sont pratiquement tous les mêmes que ceux de l’an dernier, à l’exception d’un. « Jeunesse au soleil, qui offre un service de banque alimentaire, s’est ajouté, précise Mme Maranda-Gauvin. Cet organisme va faire un projet où il invite les gens à cultiver leurs propres légumes sur le site. »
Une autre nouveauté, la mise en place d’une résidence d’artistes pendant l’été, est à signaler pour cette cinquième édition. « Andrea Williamson, une artiste botanique qui a déjà collaboré avec nous, nous a proposé de faire une résidence pour vraiment vivre le lieu, indique la coordonnatrice. Elle est très intéressée par la biodiversité, et son idée est de faire un laboratoire de couleurs éphémères. » L’artiste va donc tenter de créer des pigments avec toutes les couleurs du site, conclut-elle.