L’AEMUM s’organise enfin

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Par Dominique Cambron Goulet
vendredi 18 octobre 2013
L'AEMUM s'organise enfin
Lors du printemps érable, l'AEMUM comptait parmi les associations les plus impliquées sur le campus de l'UdeM. (Crédit photo: Pascal Dumont)
Lors du printemps érable, l'AEMUM comptait parmi les associations les plus impliquées sur le campus de l'UdeM. (Crédit photo: Pascal Dumont)

L’Association des étudiants en musique de l’UdeM (AEMUM), qui avait de la difficulté à tenir une assemblée générale, a enfin pu le faire le 17 octobre dernier avec une cinquantaine d’étudiants. Une pétition de 74 signatures est à l’origine de la tenue de cette assemblée.

Après plusieurs tentatives ratées d’assemblées générales (AG), l’exécutif de l’AEMUM a décidé d’attendre que la demande vienne directement des étudiants avant d’essayer d’organiser une AG. « Ce sont les présidents des deux organes de l’association, le Cercle des étudiants compositeurs (CÉCo) et le Cercle de musicologie, qui sont à l’origine de la pétition, raconte la trésorière de l’AEMUM, Emmanuelle Piedboeuf. Sans adoption du budget, leurs versements d’argent étaient gelés et cela les empêchait de tenir leurs activités. »

Bien qu’il y ait eu 74 signatures sur la pétition, seulement une cinquantaine de personnes se sont présentées à l’assemblée générale, une quinzaine d’étudiants de plus que le quorum exigé. « On est quand même très heureux, assure Emmanuelle. On a pu adopter le budget et surtout faire des élections pour le conseil exécutif. »

Le conseil exécutif de l’AEMUM est maintenant presque complet, ce qui redonne confiance aux membres pour le futur. « Il y a beaucoup de nouveaux, explique Emmanuelle. Cela va nous permettre de rejoindre plus d’étudiants et d’augmenter la participation à la vie associative. »

Toutefois, la trésorière affirme que la bataille est loin d’être gagnée. « En musique, beaucoup de gens ne font que venir à leurs cours et partir après, déplore-t-elle. Nous allons devoir travailler fort sur la vie étudiante pour qu’il y ait un esprit de faculté qui s’installe. »  Un défi de taille pour cette association qui regroupe les étudiants en musique des trois cycles, soit 750 personnes.