« Nous souhaitons offrir un bulletin continu de l’actualité de la rue de notre métropole », expose le professeur au Département de littérature comparée et directeur du projet, Simon Harel. Le bulletin multimédia prendra une forme audiovisuelle interactive. Il sera produit dans un véhicule aménagé en laboratoire multimédia avec de l’équipement de tournage ultraportable. Celui-ci portera le nom de Laboratoire des récits du soi mobile.
Le récit du soi mobile est un concept créé par Simon Harel pour désigner les récits du sujet en mouvement créés par la mondialisation et les technologies des télécommunications. « Choisie, imposée ou entravée, la mobilité devient un passage obligé de l’urbanité contemporaine », soutient-il. La combinaison de l’Université avec internet et les espaces publics en est le sujet d’étude.« C’est pour étudier avec plus d’acuité le récit du soi mobile, pour apprendre ce qu’il peut nous enseigner du quotidien de la rue, et aussi pour comprendre les univers sociaux qui échappent à ce phénomène planétaire que j’ai créé ce laboratoire », explique Simon Harel. L’aventure ne serait pas possible sans l’aide des acteurs du milieu de la rue. « Nous entendons collaborer avec le milieu communautaire, social et culturel », ajoute M. Harel.
Le Laboratoire sur les récits du soi mobile a été rendu possible notamment par une subvention de 500 000 $ de la Fondation canadienne pour l’innovation.
