Le colloque vise d’abord à étudier les récentes mutations du milieu télévisuel selon la directrice du Labo Télé et professeure au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’UdeM Marta Boni. « Je connais beaucoup de chercheurs qui s’intéressent à des phénomènes très récents […] qu’on ne lit pas encore dans les textes ou dans les cours, affirme-t-elle. L’idée, c’est vraiment de regrouper les recherches les plus récentes sur toutes ces transformations d’aujourd’hui. » Certaines conférences aborderont par exemple les formes ancestrales du binge watching [NDLR : visionnement en rafale de plusieurs épisodes d’une même série] ou l’émergence des séries multiplateformes. Il y aura également une table ronde sur la télévision québécoise avec des professionnels du milieu.
Une quinzaine de conférenciers seront présents, y compris des chercheurs de l’UdeM ainsi que de l’Université de Bologne ou encore celle de Lyon. « On encourage beaucoup les étudiants à participer parce que c’est l’occasion d’écouter des chercheurs qui ne viennent pas souvent ici », souligne Mme Boni. La moitié des quarante minutes allouées à chaque intervenant seront réservées pour les questions du public. « On laisse beaucoup de place pour les discussions », soutient la professeure. Les conférences seront diffusées en différé sur le site du Labo Télé.
Le colloque international Formes et plateformes de la télévision à l’ère du numérique
Cinémathèque québécoise, 335 Boul. De Maisonneuve Est
17 et 18 mars
Entrée libre