Le responsable du service de sauvetage du CEPSUM, Abdoulaye Mané, explique que trois des 31 sauveteurs de l’équipe assurent la surveillance de la piscine lors des séances de bain libre. Deux sont en poste tandis qu’un troisième est en pause dite « de premiers soins ». « Ce n’est pas réellement une pause, car ce dernier doit se tenir prêt à intervenir sur n’importe quel terrain », nuance-t-il. Il précise également que les sauveteurs en question font une rotation des postes toutes les heures.
Tous les surveillants ont effectué une formation et possèdent le brevet Sauveteur national. Pour les interventions les plus compliquées, ils peuvent faire appel aux médecins de la clinique du centre sportif, ce qui reste néanmoins exceptionnel. Le nombre d’interventions n’est toutefois pas comptabilisé par l’UdeM.
Des mesures préventives appréciées
L’étudiante au DESS en communication à l’UdeM Juliette Fachena se sent rassurée et satisfaite des installations. « Les consignes sont claires et affichées de manière visible à plusieurs endroits sur les terrains de sport, observe-t-elle. Les équipes du CEPSUM sont aussi là pour nous aiguiller ou nous conseiller. C’est important ! »
M. Mané ajoute que le service de sécurité organise également des tests pour tenter d’améliorer les installations sur les différents plateaux sportifs et que des éléments sécuritaires supplémentaires sont fournis en cas de besoin, comme des filets, des cordes ou des bouées. « La clé du sauvetage, c’est la prévention », résume-t-il.
À l’instar du service de sécurité, les usagers du CEPSUM peuvent également agir en se servant de l’un des sept défibrillateurs présents dans le centre et que tous peuvent utiliser. « Je pense être en mesure de me servir d’un défibrillateur si besoin est, pourtant je n’ai jamais suivi de formation, admet l’étudiant de Polytechnique en génie énergétique Antoine Colney. Les consignes sont en général inscrites dessus, donc je pense que n’importe qui pourrait le faire. » Cette mesure demeure cependant un dernier recours.