«Le CEPSUM a pu récupérer près de 785 kg de petits électroniques au cours des quatre dernières années avec son Électrobac situé à l’entrée du centre sportif », explique le coordonnateur au développement durable de l’UdeM, Stéphane Béranger. Ce dernier souligne que le bac dessert tant la clientèle régulière de l’UdeM que le grand public qui fréquente le CEPSUM.
Les Électrobacs sont des récipients dans lesquels l’on peut déposer des appareils électroniques à recycler, tels que des chargeurs, câbles et cartouches d’encre. « La récupération à l’aide des Électrobacs est un élément essentiel pour un établissement préoccupé par l’environnement », pense l’étudiante au DESS en environnement et développement durable Marie Larcher. Elle estime que si l’UdeM continue dans cette voie, les étudiants adopteront ce petit geste écologique peu contraignant.
Dix bacs de récupération ont été installés sur le campus en 2012. Depuis, ces Électrobacs ont permis à l’Université de récupérer 3,5 t de déchets. « Le bilan depuis la mise sur pied du projet est très positif », confirme M. Béranger.
Entre 2012 et 2014, l’Électrobac du CEPSUM a récupéré à lui seul 450 kg de petits appareils électroniques. De plus, la récolte de 2015 s’est élevée à 335 kg de matériaux. « Depuis la mise en place du Programme québécois d’intendance des produits électriques et électroniques en fin de vie utile et le lancement de l’Association pour le recyclage des produits électroniques du Québec, l’ARPE-Québec, nous avons pu bénéficier de nombreuses campagnes publicitaires à la télévision, surtout en 2015 », affirme M. Béranger.
Une utilisation en hausse
Selon Stéphane Béranger, la communauté universitaire est de plus en plus consciente de l’importance d’adopter des gestes écologiques, comme en témoigne la popularité des Électrobacs. Le bac situé au pavillon 3200, rue Jean-Brillant arrive en deuxième place sur le campus avec 430 kg de déchets électroniques récupérés entre 2012 et 2014, suivi de près par celui installé au pavillon Marie-Victorin avec 425 kg pour la même période, selon M. Béranger.
Malgré ces résultats, certains étudiants ignorent toujours l’existence des Électrobacs. « Je n’étais pas du tout au courant même si je suis de près l’actualité de l’Université, surtout sur les réseaux sociaux », soutient l’étudiante à la mineure en études cinématographiques Christelle Gilibert. Celle-ci considère que la démarche est excellente et qu’il est important d’étendre la pratique.
Aujourd’hui, plus de 200 Électrobacs sont répartis au Québec, notamment dans des centres d’achats et des épiceries. Ces bacs viennent compléter les différents programmes de récupération existants, par exemple pour les piles et les ampoules. Tous les appareils électroniques collectés sont ensuite acheminés vers des centres de traitement certifiés et audités par le Bureau de la qualification des recycleurs qui s’occupent de les recycler ou de les remettre en état.