L’Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a adopté l’écriture inclusive dans ses communications, propose un guide de rédaction à la communauté universitaire.
L’INRS privilégie dorénavant l’emploi de la rédaction inclusive dans ses communications, ainsi que sur ses différents supports tels que les sites Web, les courriels, les plans de cours, les conventions collectives, les offres d’emploi, les formulaires ou encore les discours. « Notre engagement à utiliser et à promouvoir un langage non sexiste est une étape vers l’adoption de communications qui représentent et incluent toutes les personnes, et ce, dans l’ensemble de nos outils, y compris les plans de cours et les documents administratifs ou promotionnels », a affirmé le directeur général de l’INRS, Luc-Alain Giraldeau, dans un communiqué publié le 22 mars dernier.
Pour répondre à cet objectif, l’INRS a sorti son guide de rédaction inclusive, Inclusivement vôtres !, sur base des recommandations de l’Office québécois de la langue française (OQLF). « L’écriture inclusive consiste à éviter les genres grammaticaux masculin et féminin en ce qui concerne les personnes, sans toutefois faire appel à des néologismes*, au contraire de la rédaction non binaire », définit l’OQLF. L’Institut propose plusieurs procédés de rédaction neutre et de féminisation adaptés au milieu universitaire.
Le guide est disponible gratuitement au format PDF sur le site Internet de l’INRS.
*iel au lieu d’il ou elle, par exemple.