Monica rêve d’un bain et d’un mojito, d’une robe de chambre chaude et d’un tourbillon de jets d’eau sur son corps. En arrivant devant l’appartement qu’elle habite en solitaire, elle remarque une lueur à sa fenêtre. Le faible éclairage incandescent fait apparaître une silhouette, celle d’un corps musclé et viril.
Éprise d’une curiosité grandissante, d’un voyeurisme certain et d’une excitation ascendante, Monica monte l’escalier et aperçoit du mouvement sous le pas de sa porte. Elle se questionne: «Mais qui peut bien être cet Adonis qui viole l’intimité de mon logis ? » Elle s’émoustille à penser qu’il s’adonne peut-être à quelque plaisir charnel au beau milieu de son salon, le membre dur, le torse humide.
D’instinct, Monica décide de cogner. On ouvre la porte de chez elle. Beau colosse aux yeux clairs, vêtu d’une chienne ouverte camouflant à peine la forme de son sexe. L’intensité de son labeur engorge visiblement de sang les moindres tissus de son corps. Une chaleur insoutenable et sexuelle emplit la pièce. En pénétrant l’appartement, Monica remarque que ses sous-vêtements traînent, tout juste à côté de ceux qui semblent appartenir à l’homme.
L’étalon explique qu’il a été appelé par le propriétaire de l’immeuble afin de réparer une fuite d’eau dans la cuisine qui provenait de chez un voisin. Sous quel que prétexte obscur, il retire alors son habit de travail et se redirige vers le dessous de l’évier. Enivrée par l’intensité de la situation, Monica enlève son manteau et sa veste, mettant en valeur sa peau et l’absence de soutien-gorge sous sa camisole. Son envie de rhum se fait de plus en plus pressante. Monica ouvre alors l’armoire au-dessus du lavabo, frôlant volontairement les fesses et le dos du corps humide du plombier au passage. Elle empoigne la bouteille de rhum, ouvre ensuite la porte du congélateur et prend quelques glaces. Soudainement, une chaleur et un souffle chaud se font ressentir derrière son oreille. L’éphèbe capture promptement Monica par les hanches, la presse contre lui. Il lui chuchote à l’oreille: «Tu ne trouves pas qu’il fait chaud ici?».
Il s’étire et attrape un contenant de glace à la vanille dans le congélateur encore ouvert. Il plonge ses doigts dans la crème pour ensuite les faire glisser sur le corps de Monica, prenant soin de souligner une par une les zones érogènes de son épiderme humecté. Elle agrippe sa boucle de ceinture et immerge à son tour sa main dans le dessert vanillé, lui fait lécher ses doigts sucrés. Les souffles s’unissent, les sexes se pressent l’un sur l’autre. La langue curieuse de l’homme frôle le bout du sein de Monica. Les corps s’échauffent en contraste avec la froideur de la glace. L’homme prend la bouteille de rhum, en retire le bouchon avec ses dents et en verse le contenu sur le corps fébrile de sa partenaire. Les seins pointent, les langues se touchent, l’alcool se mélange avec les fluides. Les sens de Monica se liquéfient sous le charme de la glace du plombier.
Glaces Plombières à l’Orientale
Ingrédients :
Crème glacée à la vanille
2 tranches d’ananas
1 zeste de lime
Gingembre confit
Raisins secs
Pistaches fraîches
Quelques onces de rhum blanc
Préparation :
Faire flamber les raisins quelques minutes dans le rhum. Retirer du feu et réserver. Mélanger avec les ananas, le gingembre, le zeste de lime et les pistaches, et hacher le tout grossièrement. Incorporer les ingrédients dans la glace ramollie. Remouler dans des ramequins (ou préférablement dans un moule à forme suggestive). Placer une quinzaine de minutes au congélateur et démouler. À déguster goulûment sur le corps de chéri(e), entre les pectoraux ou dans le creux du cou. Accompagner d’un mojito pour faire perdurer plaisir et fraîcheur.