La FIDEP presse le gouvernement d’entamer les négociations

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Par Julien Tardif
jeudi 20 octobre 2016
La FIDEP presse le gouvernement d'entamer les négociations
La Fédération interuniversitaire des doctorants en psychologie (FIDEP) en conférence de presse au Centre St-Pierre de Montréal le 20 octobre. / Courtoisie FIDEP
La Fédération interuniversitaire des doctorants en psychologie (FIDEP) en conférence de presse au Centre St-Pierre de Montréal le 20 octobre. / Courtoisie FIDEP
À l’aube du dépôt public du rapport Granger sur la rémunération de l’internat en psychologie, la Fédération interuniversitaire des doctorants en psychologie (FIDEP) a tenu une conférence de presse le 20 octobre pour rappeler au gouvernement l’urgence d’agir dans ce dossier.

« La jeunesse québécoise est unie pour demander au gouvernement de mettre en place rapidement la rémunération des internats en psychologie, a martelé le président de la FIDEP, Eddy Larouche. Nous demandons au gouvernement et à ses ministres de s’unir à nous pour mettre fin à cette situation injuste et faire de la jeunesse et des problèmes de santé mentale une priorité. » Accompagné de groupes hétéroclites comme les ailes jeunesse du Parti Québécois (CNJPQ), du Parti Libéral du Québec (CJPLQ), l’Union étudiante du Québec (UEQ), la Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ) et Force Jeunesse et Citoyenneté Jeunesse (FJCJ), M. Larouche a souligné l’importance d’une négociation rapide et efficace suite au dépôt du rapport.

Se disant confiante que les conclusions du rapport Granger iront dans le sens de ses demandes, la FIDEP espère rencontrer la ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Hélène David et ses collègues dès cette semaine dans le but d’entamer les négociations. M.Larouche a également mis l’accent sur le consensus général face à la cause.

« [Nous appelons] à un travail de collaboration entre nous et le gouvernement pour que la situation se règle plus tôt que tard », lance le président de la FIDEP. Alors que les futurs psychologues québécois en sont à une septième semaine de boycottage de leur stage et de leur internat, rappelons que le Québec est la seule province canadienne qui ne rémunère pas ses stagiaires doctorants en psychologie.