La diversité à l’avant-plan

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Par Etienne Galarneau
lundi 1 mai 2017
La diversité à l’avant-plan
La mineure en études féministes, des genres et des sexualités propose une approche pluridisciplinaire. (Crédits photo: Flickr.com | WOCInTech Chat)
La mineure en études féministes, des genres et des sexualités propose une approche pluridisciplinaire. (Crédits photo: Flickr.com | WOCInTech Chat)
La toute première formation en études féministes, des genres et des sexualités à l’UdeM est célébrée le 1er mai par l’entremise d’un colloque inaugural organisé par le Réseau perspectives féministes à l'UdeM (RPF). Cet évènement met de l’avant le savoir de la communauté étudiante de même que du corps enseignant de ce nouveau programme.

Si l’arrivée d’un nouveau champ d’études dans le paysage universitaire ne se fait pas toujours en grande pompe, d’après la coordonnatrice du RPF, Marie-Ève Jalbert, les membres du regroupement souhaitent faire les choses un peu différemment et donner de la visibilité à la nouvelle mineure. « Nous, on veut vraiment célébrer l’arrivée de ce programme, indique-t-elle. Il y a une dimension politique aussi à avoir un premier programme en études féministes à l’UdeM. »

Plusieurs professeures qui enseigneront dans le programme font partie de la programmation de la journée de même que quelques invités, comme les professeures de l’Université Concordia Homa Hoodfar et Geneviève Rail ainsi que la professeure de droit de l’Université McGill Adelle Blacket. Divers regroupements féministes et LGBTQ du campus sont également réunis lors d’une table ronde intitulée « L’importance des initiatives étudiantes pour les études féministes, des genres et des sexualités à l’UdeM ». Ces différents intervenants proviennent des comités L’Intersection : Pour un campus féministe et anti-oppressif à l’UdeM, l’Université d’été féministe à l’UdeM, le colloque Le Féminisme prend sa place à l’UdeM, le comité Femmes et Sociologies ainsi que le Comité d’action féministe contre les discriminations (CAFÉD).

Bien qu’il soit trop tôt pour parler d’une seconde édition, Marie-Ève Jalbert verrait d’un bon œil la pérennisation de ce projet, en y ajoutant tout de même une nuance. « C’est sûr qu’il y a déjà un colloque sur les études féministes depuis quatre ans maintenant à l’UdeM qui est organisée par les étudiants, souligne-t-elle. Je pense que la plateforme pourra être réinvestie par les étudiantes et les étudiants qui sont inscrits dans la mineure. »

L’UdeM est la dernière université montréalaise à ajouter une formation en études féministes à son cursus. La première cohorte commencera ses cours à la session d’automne 2017.