La CADEUL dit non à l’UEQ

« Nous sommes évidemment déçus que les étudiants et les étudiantes de l’Université Laval aient choisi de ne pas se joindre à une grande coalition étudiante comme l’UEQ afin de collaborer pour faire avancer les enjeux étudiants au niveau national », déclare le secrétaire général de la FAÉCUM, Simon Forest.

Ce vote semble toutefois entaché par quelques irrégularités, selon Simon. « Nous savions que la campagne était difficile, beaucoup de mensonges étaient propagés sur les réseaux sociaux, assure-t-il. Nous espérions un résultat positif, mais il ne s’est pas matérialisé. »

L’exécutif de l’UEQ a quant à lui indiqué qu’il était déçu de ce résultat, mais qu’il en prenait bonne note, et tenterait de s’améliorer à l’avenir. « Nous entendons leur message et comprenons que notre très jeune organisation doit encore s’améliorer, a indiqué le président de l’UEQ, Simon Telles. Nous entendons également leur désir d’une organisation plus ouverte, plus transparente, afin qu’elle soit un meilleur allié pour les organisations sociales et syndicales du Québec. »

Une décision regrettable donc, mais qui ne devrait rien changer à la relation qu’entretient la FAÉCUM avec l’UEQ selon Simon. « [Notre relation] est excellente, l’exécutif et les associations membres sont très à l’écoute des préoccupations de toutes les associations et le climat autour de la table est excellent », assure-t-il.

Il s’agit certes d’une déconvenue, mais Simon Forest pense que l’UEQ saura se relever rapidement. « [L’UEQ va] continuer à défendre les intérêts étudiants avec vigueur comme elle le fait depuis deux ans, confirme-t-il. De plus, plusieurs autres associations étudiantes s’intéressent à l’UEQ et participent au caucus de l’UEQ en tant qu’observateur (sic). »

Le président de la CADEUL, Samuel Rouette-Fiset, a répondu qu’il faudra désormais attendre un long moment avant d’imaginer un nouveau référendum d’adhésion à l’UEQ. Un premier référendum sur la question a été tenu à la session d’automne 2015, mais a été annulé en raison d’irrégularités dans le vote.