L’avocate et directrice générale de Juripop, Sophie Gagnon, croit qu’il est nécessaire d’offrir ce genre de services de proximité. « L’objectif, c’est de se déplacer sur le terrain et de s’immiscer dans le quotidien et la réalité des gens afin de leur offrir des consultations juridiques gratuites », explique-t-elle.
Les étudiants font partie des utilisateurs des services de Juripop. « Ils viennent surtout nous voir pour des questions en droit du logement ou en droit du travail, révèle Mme Gagnon. Ils peuvent aussi nous consulter pour des infractions criminelles comme la conduite en état d’ébriété. »
Bien qu’elle ne puisse pas donner de conseils juridiques, l’étudiante au baccalauréat en droit à l’UQAM Sarah Karim a décidé de participer à l’initiative de Juripop. « Je voulais m’initier au monde juridique et connaître les différents domaines du droit », confie-t-elle. Pour sa première journée avec la clinique, elle s’occupe de diriger la clientèle en fonction de leurs besoins.
Également étudiante en baccalauréat en droit à l’UQAM, Dana Fares avance qu’elle souhaite déconstruire des mythes entourant le droit. « Souvent, les gens croient qu’il faut aller voir un avocat et payer beaucoup d’argent pour avoir une solution juridique, soutient-elle. Juripop donne des conseils qui peuvent aider les gens, souligne Dana. Et, c’est gratuit! »
Les Cliniques juridiques dans le métro s’inscrivent dans le cadre du Mois de la justice durant lequel différents organismes actifs en matière d’accès à la justice comme le Centre de justice de proximité du Grand Montréal, vont offrir des services aux citoyens, détaille Mme Gagnon. Le service est offert tous les lundis du 29 janvier au 26 février, de midi à 18 h à la station Berri-UQAM.
