Jour de finales au CEPSUM

Les Stingers avaient remporté le premier duel entre les deux formations le jeudi 2 mars dernier. Les Bleues devaient donc absolument remporter ce deuxième match pour faire perdurer cette finale.

Les partisan·e·s ont assisté à une première période sans histoire. Signe précurseur, la seule vraie chance de marquer est venue lors d’un avantage numérique des Carabins.

À partir du début de la deuxième période, les unités spéciales ont effectivement fait la différence au niveau du pointage. L’athlète par excellence du circuit universitaire québécois, l’attaquante Audrey-Anne Veillette, a profité d’un surnombre pour ouvrir la marque.

Une dizaine de minutes plus tard, c’est une passe de l’attaquante Jessika Boulanger qui a permis à Audrey-Anne d’inscrire son deuxième but du match grâce à un tir puissant dans la partie supérieure du filet.

Les Stingers ont à leur tour riposté au début de la troisième période grâce à un but en avantage numérique. Le tableau a ensuite indiqué un pointage de 2-1 pendant la majeure partie de la dernière période avant que la Sudburoise Mylène Lefebvre enfonce le clou dans le cercueil des Stingers en marquant un autre but grâce à un surnombre.

Au cours du match, le public a été témoin de duels très physiques impliquant la joueuse étoile des Carabins et la capitaine des Stingers, la défenseure Olivia Hale. Cette dernière a tenté tant bien que mal de contenir Audrey-Anne, avec des résultats mitigés, à la vue des statistiques du match. L’attaquante des Carabins a été en mesure de finir son tour du chapeau en marquant un but dans un filet désert en fin de rencontre.

« Elle fait les bonnes choses, c’est pour ça que ça fonctionne pour elle, déclare l’entraîneuse-chef de l’équipe de hockey féminin des Carabins pour expliquer le succès actuel d’Audrey-Anne. C’est une joueuse qui carbure à la pression et à la compétition. »

Les autres joueuses qui ne retiennent pas nécessairement l’attention du public, mais qui se démarquent aux yeux de Mme Leclaire, sont les attaquantes Justine Pelletier et Marie Terriault, ainsi qu’Amélie Poiré-Lehoux, qu’elle qualifie de « vraie guerrière ».

Autre finale au gymnase

Les partisan·e·s étaient présent·e·s en grand nombre samedi soir au gymnase du CEPSUM.

L’équipe de hockey féminin n’était pas la seule équipe à disputer un deuxième match de finale provinciale samedi au CEPSUM. Au gymnase, l’équipe de volleyball masculin a en effet affronté le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke dans un autre match retour.

La foule déchaînée, au sein de laquelle l’Université de Sherbrooke était également bien représentée, a fait vibrer le gymnase tout au long de la rencontre.

À la suite d’une défaite le vendredi 3 mars, les Carabins devaient impérativement remporter cet affrontement pour forcer la tenue d’un troisième match, mais ils ne sont pas parvenus à battre leurs opposants.

C’était pourtant bien parti pour les joueurs de l’UdeM. Forts d’une victoire 25-20 en première manche, les Carabins se sont permis de rêver. Ils se sont bien battus lors des manches suivantes, mais ont finalement dû s’avouer vaincus faute de nouvelles victoires.

À l’issue de son deuxième match, l’Université de Sherbrooke a ainsi remporté le championnat québécois pour la deuxième année consécutive.