Jouer autour du monde

Pour sélectionner les jeux présentés lors de l’événement, les membres du JSUM ont fouillé dans la bibliothèque du regroupement et ont fait appel aux membres de leur entourage, en plus de procéder à quelques achats. « Il fallait trouver des jeux qui viennent de différents pays, explique le coordonnateur du JSUM, Maxime Coulombe. C’est sûr que ce ne sont pas des jeux récents, puisqu’il serait surprenant qu’un pays se targue qu’un jeu paru récemment lui appartient culturellement. »

Lors de l’activité, des bénévoles ont donné quelques détails sur l’origine de chacun des jeux avant d’en expliquer les règles aux participants. Des fiches d’informations accompagnaient également les différentes stations.

Selon Maxime, les membres du JSUM souhaitent répéter l’expérience l’an prochain et espèrent présenter un plus grand nombre de jeux.

L’AWALÉ

Photo : Benjamin Parinaud

Issu de la famille des mancala, un ensemble de jeux traditionnels africains, l’awalé est l’un des plus anciens jeux de société connus. Il consiste à distribuer des cailloux, des graines ou des coquillages dans des trous parfois creusés à même le sol. On lui trouve de multiples appellations dans chacun des pays où il est répandu, comme le Ghana, le Suriname, la Côte d’Ivoire ou le Cameroun.

LE MIKADO

Photo : Benjamin Parinaud

Le mikado est un jeu d’adresse composé de baguettes d’une vingtaine de centimètres qu’on laisse tomber afin qu’elles s’enchevêtrent. Le but est de les retirer une par une, sans faire bouger les autres. Le mikado est un jeu ancien, dont la première description fut faite dans des écrits bouddhistes du ve siècle. Il aurait été introduit en Amérique du Nord à partir de la Hongrie.

LA SCOPA

Photo : Benjamin Parinaud

La scopa est un des jeux de cartes les plus populaires d’Italie. Il est composé de 40 cartes divisées en quatre catégories, soit les coupes, les épées, les bâtons et les deniers. Le but est d’amasser un maximum de cartes aux valeurs importantes. Né au cours du xviiie siècle, son nom signifie « balayer ».

LES PICHENOTTES

Le jeu de pichenottes tire son nom de la technique employée pour effectuer les lancers de jeton à l’aide du pouce et de l’index. Composé de pièces rouges et bleues, il s’apparente au billard. Chaque équipe tente de se débarrasser le plus rapidement possible de tous ses jetons en les faisant tomber dans des trous. Si plusieurs attribuent des origines québécoises au jeu de pichenottes, celles-ci sont parfois contestées. En effet, il se pourrait qu’il ne soit qu’une simplification du carrom, un jeu pratiqué en Asie, principalement en Inde.