La secrétaire générale de la FAÉCUM, Sandrine Desforges, soutient que le programme vise à aborder différentes formes de leadership afin de favoriser l’implication des étudiantes dans le monde professionnel et de les outiller pour qu’elles puissent investir différents lieux décisionnels. « Il y a des échanges assez ouverts avec une femme qui vient partager son expérience de leadership en parlant de son parcours, des freins qu’elle a pu rencontrer, et la manière dont elle a pris sa place », souligne-t-elle. La secrétaire générale mentionne qu’il y aura également des ateliers de réseautage et des formations plus pratiques.
Sandrine explique que le concept de JFL existe depuis 2013, mais que la formule a changé l’année dernière, passant de deux journées de formation à un programme se déroulant sur l’année. « La valeur ajoutée de ce programme est la création d’un sentiment de cohorte chez les participantes, pour faciliter les échanges et le partage entre celles-ci », ajoute-t-elle. L’an passé, 127 étudiantes ont participé et 175 personnes se sont inscrites cette année.
Des retours positifs
« Après chaque activité, on faisait un sondage d’appréciation, et on a eu un retour très positif du programme », affirme Sandrine. Elle explique que cette rétroaction positive vaut autant pour la formule en tant que telle que pour les différentes conférencières qui ont participé aux événements. Pour les participantes, l’expérience a été enrichissante. « J’ai rencontré des personnes inspirantes avec des parcours variés, explique l’étudiante à la maîtrise en science politique Louise Cottereau.
Avoir eu la possibilité de discuter avec des femmes d’horizons différents m’a permis de voir ce qui m’attirait professionnellement. »
Un programme reconduit et amélioré
« C’est pertinent que l’on ait des moments et des endroits pour se retrouver entre femmes », acquiesce également l’étudiante au baccalauréat en science politique Cécile Dupont. Elle explique que ces occasions lui manquent en général, et que le programme permet de discuter des différents enjeux auxquels les femmes sont confrontées, notamment dans le cadre professionnel, et de développer une solidarité féminine.
Cécile dit avoir aimé la communication entre les participantes et les organisateurs. « J’avais l’impression que l’on était vraiment écoutées », remarque-t-elle. Pour cette nouvelle édition, Sandrine soutient que la FAÉCUM va prendre en compte les recommandations lors de la précédente édition, comme le fait de mettre en place une tarification sociale. Cette mesure signifie que des participantes peuvent être exemptées des frais de participation de dix dollars si elles ne peuvent pas les régler.
La fédération veut finalement mettre l’accent sur la diversité des femmes. « La question de l’intersectionnalité est au cœur de nos préoccupations, tant par rapport aux femmes qui vont être présentes que par rapport à la manière dont le sujet va être abordé », soutient Sandrine. Elle affirme que les femmes font encore face à beaucoup de barrières en 2019 pour se faire une place dans le milieu professionnel, et que la FAÉCUM veut travailler sur ce problème.
