Intégrer les Premières Nations à la pédagogie

Selon un communiqué de l’Université Laval, des représentants des peuples abénakis, cris, innus, huron-wendat et atikamekw ont pu échanger avec les trois universités autour de leur volonté commune de créer de nouveaux contenus de formation qui prendraient en compte les priorités et besoins des Premières Nations. « Les objectifs principaux de cette rencontre sont de créer des partenariats avec les nations, communautés et organisations autochtones interpellées par les enjeux de formation à l’enseignement dans les trois universités participantes et établir un plan de travail basé sur leurs priorités et besoins », peut-on lire.

Les différents enseignants participants ont pu se livrer à des activités favorisant une compréhension accrue des réalités autochtones. Des tables rondes ont eu lieu, au cours desquelles les discussions ont nourri la réflexion sur les priorités d’action ou d’approches pédagogiques à adopter pour répondre aux besoins des élèves. Selon le communiqué, des initiatives en matière d’intégration des perceptions autochtones dans la formation à l’enseignement ont également été présentées.

Les enjeux à l’origine de ce projet sont la réussite et la persévérance scolaire chez les élèves autochtones. Les Premières Nations font en effet face à la problématique du décrochage scolaire. Entre 2009 et 2010, celui-ci était de 85,2 % dans les territoires conventionnés, alors que celui de l’ensemble du Québec était de 17,4 %*.

* : Source : Bulletin statistique de l’éducation n^o 42 — L’éducation des populations scolaires dans les communautés autochtones du Québec en 2010.