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En décembre 2014, le Centre sur la biodiversité de l’UdeM a reçu la certification LEED [NDLR: Leadership in energy and environmental design : Leadership énergétique et du design environnemental] Canada Or délivrée par le Conseil du bâtiment durable du Canada.

Innover malgré l’austérité

« Nous voulons former des acteurs qui comprendront et sauront appréhender la complexité du développement durable afin d’apporter des réponses innovantes », présente le professeur adjoint à l’École de design de l’UdeMresponsable de la création du programme, Christophe Abrassart. L’écodesign stratégique correspond aux disciplines du génie pour l’environnement, combinant les compétences liées à l’innovation sociale et technologique, à l’évaluation environnementale, au design et à la prospective des nouveaux modes de vie durables.

À la suite de ce D.E.S.S., les étudiants seront en mesure de proposer des innovations responsables quant à l’utilisation des ressources naturelles dans ses choix conceptuels et ses développements. « Cela peut par exemple être abordé dans la perspective de l’économie de la fonctionnalité qui consiste à passer de la vente d’un produit, souvent avec une obsolescence programmée, à une solution intégrée de biens et services conçus pour répondre aux attentes essentielles des usagers avec un minimum d’impact environnemental » , précise M. Abrassart.

Création en période d’austérité

Dans un contexte de coupes budgétaires, la création de nouveaux cours a tout de même été possible. « Malgré les compressions annoncées par le gouvernement, l’UdeM doit conti­nuer à faire évoluer son offre de services et les discussions sur ce D.E.S.S. étaient entamées depuis un bon moment », défend le porte-parole de l’UdeM, Mathieu Filion. Selon lui, les créations et les suppressions de programmes sont fréquentes à l’UdeM.

« Comme l’effort est réparti entre l’UdeM, Polytechnique et HEC [NDLR : HEC est partenaire de la création de ce nouveau programme], il était plus facile de créer le D.E.S.S. », commente M. Abrassart. De plus, si certains cours sont inédits, d’autres existent déjà. Par exemple, le cours 4-403-06 Responsabilité sociale des entreprises est actuellement donné à HEC. Selon M. Abrassart, ce système prend pour modèle des formations données à Paris, New York ou encore Helsinki, mais qui n’ont jamais été mises en place au Canada. « C’est la première fois qu’une école de design, une école de commerce et une école d’ingénieurs coopèrent ensemble pour proposer un diplôme qui s’appuie sur les trois langages disciplinaires », présente le professeur.

La création de ce nouveau programme a demandé beaucoup de temps ainsi qu’un grand nombre de concertations entre Christophe Abrassart, le professeur à l’École Polytechnique de Montréal Manuele Margni et les professeurs-chercheurs du Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des produits, procédés et services, CIRAIG. « Il ne s’agit pas d’un simple assemblage de cours, le D.E.S.S. a été conçu dans toute sa cohérence », affirme M. Abrassart.

Un diplôme nécessaire ?

L’étudiante au baccalauréat en design industriel Annie Ferlatte a déjà manifesté son intérêt pour le diplôme. « C’est vrai qu’il y a des coupes partout, mais je pense qu’il fallait une formation à part entière sur l’écodesign pour que les étudiants puissent se spécialiser et aussi bien comprendre les enjeux du développement durable », estime-t-elle. Selon elle, la création de ce diplôme est nécessaire pour répondre aux attentes des entreprises, mais aussi des étudiants.

L’enseignement sera composé de plusieurs cours comme l’analyse du cycle de vie d’un produit, service, entreprise ou procédé, l’approche marketing et les enjeux de déve­loppement durable ou encore la gestion de l’innovation. « Les dirigeants d’entreprises et d’administrations publiques ont plus que jamais besoin d’un personnel qualifié pour piloter un virage vert », affirme la directrice de l’École de design, Fabienne Münch.

Au cours de la formation, les étudiants seront régulièrement mis en situation via des défis lancés par des entreprises ou organismes publics, auxquels ils devront apporter leurs réponses, ainsi qu’au cours d’un stage obligatoire. « Le volet professionnel de ma future formation m’intéresse beaucoup car je pourrai ensuite valoriser toutes mes réalisations et me retrouver en contexte réel », estime Annie.

Les inscriptions commenceront pro­chaine­ment, bien que la date précise ne soit pas connue pour l’instant. M. Abrassart estime déjà entre 20 et 25 le nombre d’étudiants attendus pour la rentrée prochaine.

Modification proposée par la Commission des études

D.E.S.S. en Journalisme

Bonification de l’offre de cours

Journalisme et information internationale

Journalisme à l’ère numérique

École de santé publique

Proposition de modifier la maîtrise en évaluation des technologies de la santé;

création d’un microprogramme et un diplôme d’études supérieures spécialisées.

École de santé publique et Faculté des arts et des sciences

Élaboration d’une maîtrise en biostatistique de 45 crédits.

Faculté de médecine

Modification importante du baccalauréat en nutrition, notamment en matière de nutrition publique, en science des aliments, en technologie alimentaire et en chimie alimentaire; création d’un cours de statistique.

Département de médecine de famille et médecine d’urgence

Création d’une majeure en soins préhospitaliers d’urgence avancés

Département de géographie

Élaboration d’un cheminement international destiné aux étudiants du baccalauréat spécialisé en géographie environnementale.

Département de science politique

Création d’un cheminement Honor au baccalauréat spécialisé en science politique.

Source : UdeM

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