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Initiative étudiante : retraites de rédaction urbaine, consciente et collective

Inspirées du mouvement Thèsez-vous, ces retraites vont au-delà de la simple expérience axée sur la rédaction du mémoire ou de la thèse. Elles comportent en effet un volet ressourcement. L’accent est ainsi mis sur la santé mentale, des astuces pour prendre soin de soi et l’intégration d’outils de santé pour ramener le corps à un état optimal.  

Lutter contre la procrastination et soutenir le bien-être

Le cadre structurant des retraites de rédaction permet aux étudiants de lutter contre la procrastination et l’isolement, d’après l’organisatrice de l’événement et doctorante en droit, Marie-Pier Jolicœur. Le taux d’abandon au doctorat se situe autour de 50 % dans les universités du Québec, selon une étude réalisée par l’Université Laval. « On souhaite soutenir les étudiants dans leur réussite académique, mais aussi dans leur bien-être », souligne Mme Jolicœur.

Parmi les activités hors rédaction programmées, du yoga sur chaise, des séances de relaxation ainsi qu’une activité de cohérence cardiaque ont été offerts aux étudiants. « Il s’agit d’une technique de respiration qui permet des bienfaits au niveau physique pour diminuer l’anxiété et être concentré durant la rédaction », décrit Mme Jolicœur.

Certains étudiants n’avaient jamais essayé de pratiquer ces activités, selon l’organisatrice. « On a sondé les participants et on a vraiment eu de bons retours, déclare le président de l’Association étudiante des cycles supérieurs en droit de l’Université Laval (UÉCSDUL), Loïc Geelhand de Merxem. Même la Faculté de droit s’est réjouie de la tenue des retraites et qu’elles se soient bien passées. »

L’organisatrice souligne que toutes les activités proposées étaient laïques, même si les deux retraites se sont déroulées au sein du monastère des Augustines, à Québec. « Le lieu, riche en lumière, offrait beaucoup d’espace et a permis de respecter les règles sanitaires », précise-t-elle.

L’accent mis sur l’esprit de cohorte pour les étudiants en droit

Ces retraites contribuent au sentiment d’appartenance des étudiants en droit. « L’intérêt était aussi de donner un esprit de cohorte, surtout avec la pandémie », ajoute M. Geelhand de Merxem.

La Faculté de droit, l’AÉCSDUL et le Centre de soutien aux étudiants de cycles supérieurs en droit sont à l’origine de l’initiative. Les deux retraites ont chacune compté 14 étudiants inscrits par journée. Ces derniers ont pu accéder à un espace de rédaction associé à des activités de ressourcement de 8 h à 16 h, pour un coût de 15 dollars.

M. Geelhand de Merxem souhaite pérenniser le projet à long terme. « Ça nous prend des partenaires privés et pas forcément de la Faculté, explique-t-il. Ce projet pilote visait à montrer qu’il y avait un intérêt et que c’était faisable.» L’AÉCSDUL espère à terme organiser une retraite par mois.

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