Immortaliser la haine de notre époque

icone Culture
Par Michaele Perron-Langlais
jeudi 31 août 2017
Immortaliser la haine de notre époque
La rencontre avec le lauréat de la photo de l'année du World Press Photo s'inscrit dans le cadre de l'édition 2017 de l'événement à Montréal. Crédit photo : Guillaume Mazoyer (Archives Quartier Libre)
La rencontre avec le lauréat de la photo de l'année du World Press Photo s'inscrit dans le cadre de l'édition 2017 de l'événement à Montréal. Crédit photo : Guillaume Mazoyer (Archives Quartier Libre)
Le photographe turc Burhan Özbilici, lauréat de la Photo de l’année du World Press Photo 2017, est de passage à l’UQAM pour échanger avec le public. Il partagera son expérience de la prise de sa photo lors de l’assassinat de l’ambassadeur de la Russie à Ankara en décembre 2016.

La discussion, animée par la journaliste et correspondante au Proche-Orient pour Radio-Canada Marie-Ève Bédard, soulèvera la question des limites de ce qu’on peut montrer et de la différence entre la provocation et la saisie du moment. Le photographe et producteur du World Press Photo Montréal, Matthieu Rytz, et le photojournaliste de La Presse Martin Tremblay prendront également part aux échanges, auxquels le public est invité à participer.

La photo qui a valu à Burhan Özbilici le Prix de la photo de l’année immortalise Mevlüt Mert Altintas, le bras en l’air, après qu’il eut tiré neuf fois sur Andreï Karlov dans une galerie d’art d’Ankara. Le corps inanimé de l’ambassadeur russe git derrière lui. Le jury du World Press Photo avait souligné que le cliché d’Özbilici témoignait de la haine de notre époque.

Cet événement gratuit s’inscrit dans le cadre du World Press Photo Montréal, qui a débuté le 30 août dernier au Marché Bonsecours. La rencontre aura lieu le 31 août, à 18 heures, au pavillon J.A.-DeSève de l’UQAM.